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L'event du Creepshow Amusement Park vient d'ouvrir aux abords de Kanab,, venez vous y éclater! Un concours avathème est en cours, tu trouveras toutes les informations par ici
La nuit était tombée depuis un moment maintenant. Lorsque Lawrence redressa le rideau de sa fenêtre, il put apercevoir des gens passer en faisant exploser des pétards. Le quatre juillet n'était pourtant pas encore passé et les gens faisaient la fête. Remarque, l'été s'annonçait enfin, il y avait de quoi célébrer cela. Après mûre réflexion, Lawrence décida de poser le livre qu'il était en train de lire. Il enfila une chemise bleue cachemire par dessus son débardeur, prit les clés et sortit. Le chien qui lorgnait sa maison se mit à aboyer et Lawrence lui fit un signe de la main pour l'encourager à se calmer. Il lui caressa le haut de la tête et lui garnit sa "gamelle", assiette improvisée qu'il lui avait laissée, avec le reste de son repas. Puis il entreprit de chevaucher sa moto et d'aller flâner aux alentours. La ville n'était pas très grande, reculée, exactement ce qu'il lui fallait. Ici, personne ne le connaissait et il n'avait pas spécialement envie que cela change. La plupart du temps, Lawrence le passait seul, chez lui, en se faisant le plus discret possible. Il ne parlait que brièvement, s'intéressait à peu de chose, restait à l'écart. On avait fini par se méfier de lui, pauvre type paumé qui semblait mal luné.
Pourtant, il lui arrivait de sourire et de prendre davantage ses aises. C'était plus rare, mais pas inexistant pour autant. Ce soir, il comptait être un peu moins asocial qu'à l'habituel sans pour autant plonger dans de grandes discussion délirantes. Il avait simplement pas envie d'être seul. La solitude était une bonne chose, mais à forte dose, cela commençait à devenir contraignant et pénible à vivre. Il avait tenu à ne pas devenir Robinson Crusoe pour cette raison d'ailleurs. Il avait besoin d'autres gens pour vivre et cela, il ne pouvait pas le nier. En tout cas, il se gara non loin d'un regroupement de bâtiments. La musique se faisait entendre et c'était justement ce qu'il était venu chercher. Ces quelques instants de déconnexion, loin de tous les soucis du monde, à crier, chanter, parfois même danser. Le genre de moment où il pouvait se permettre de tout relâcher, pour quelques minutes, décompresser, se sentir allégé. Son épopée l'emmena dans les sous sol de l'un d'entre eux. Là où une foule déjà présente s'ambiançait aux sons que dégageait le groupe présent sur la scène, un peu plus loin. Il y avait beaucoup de bruit, des cris, des gens qui chantaient -la plupart, faux- et l'espace d'un instant, Lawrence se demanda comment il allait faire pour se frayer un chemin. L'inconvénient de ne connaitre personne était qu'il ne pouvait pas se fier à une tête familière. Ou, peut être que si?
Lorsqu'il se dirigea vers le comptoir déjà bien remplis de gens, il constata la présence d'une tête "un peu" familière. Rien qu'un tout petit peu mais suffisement pour que Lawrence la reconnaisse. Ou du moins, pensait l'avoir reconnue. Celle qui se trouvait devant lui et qui servait les verres avait participé à un concert donné il y avait quelques jours de cela et il se souvient avoir échangé quelques mots avec elle. Dans un trou à rat comme celui là, Lawrence ne pouvait que s'en souvenir. C'était la première fois depuis son arrivée qu'il avait eu un semblant de conversation qui sortait de l'ordinaire. - Hey, salut, prononça t-il un peu maladroitement en dépit du bruit qui régnait dans la salle. Il se rendait compte de l'ennui monstrueux de son accueil et décida de cligner des yeux en secouant la tête. "Tu pourrais me servir... N'importe quoi qui soit alcoolisé steuplait?" Sujet verbe complément, il se félicitait.
Infos diverses : • Barman dans la salle de concert clandestine "The Roaring Field" A Moreland
• Deuxième enfant de la famille Detrova, réputée pour être de la mauvaise graine, mais elle s'en fiche éperdument.
• Adepte des soirées endiablées où les riffs de guitare, les voix rauques et les substances en tout genre règnent en maîtres. Elle ne refuse jamais ce qui peut l'aider à échapper à la réalité.
Les pupilles dilatées, Sofia répondait avec une précision quasi-mécanique aux demandes des clients. La pièce, bien que petite, grouillait de monde, mais l'ambiance restait relativement calme pour un soir de semaine. Les habitués du Roaring Field, bien que peu enclins à suivre une routine de travail classique, tendaient à se faire plus discrets les soirs de semaine. De plus, le groupe programmé ce soir-là n'était pas très connu, et cela se ressentait dans l'énergie de la salle.
Sofia, se tenait derrière la pièce maitresse de la pièce: Le bar qui s'étendait sur toute la longueur de la pièce. Elle était une figure bien connue de ce lieu clandestin, car que ce soit pour y travailler ou juste pour y passer du bon temps, elle était bien plus qu'une habituée. Malgré le tumulte ambiant, elle gardait toujours un œil attentif sur la salle, prête à intervenir pour prévenir tout débordement. Ce soir, elle remarqua Lawrence qui se dirigeait vers elle. « Hey, salut, » dit-il, sa voix se perdant presque dans le brouhaha ambiant. Sofia leva les yeux, reconnaissant immédiatement ce client inhabituel avec qui elle avait échangé quelques mots quelques jours auparavant. Elle se souvenait de lui, non pas pour ses paroles, mais pour l'aura mystérieuse qu'il dégageait. Lawrence avait un regard perçant et une allure nonchalante qui contrastait avec la frénésie du lieu.« Salut, » répondit-elle avec un sourire, tout en essuyant machinalement le bar devant elle avec un torchon. « Qu'est-ce que je te sers ? » Sofia hocha la tête en entendant sa commande et se tourna vers les étagères dressées derrière elle qui regorgeaient de bouteilles de toutes sortes, ce n'était pas la première fois que quelqu'un lui demandait de choisir ce qu'il allait consommer, et elle savait exactement ce qu'elle allait lui servir. Elle y choisit une bouteille de whisky et remplit un verre qu'elle posa devant lui. « Tiens, à ta santé ! » dit-elle en levant son verre imaginaire, souriant de nouveau, cette fois avec une lueur de reconnaissance dans les yeux. Le peu qu'elle connaissait le personnage et le peu qu'elle avait pu échanger avec lui, elle savait qu'il n'allait surement pas faire la conversation de lui-même. Elle enchaîna alors « Le concert de la dernière fois t'as plu? » demanda Sofia, sincèrement curieuse de connaître son avis.
Lawrence Dinkley
admin ☆ light reflects the soul
Surnom : law
Âge : trente-huit ans
Statut civil : célibataire
Métier : il a trouvé un poste de fossoyeur, faute de mieux, depuis son arrivée en ville, il y a peu.
Logement : dans un mobil home, à moreland.
Messages : 614
Trigger Warning : A discuter ensemble.
Avatar : ben barnes
Crédits : zuz creatiosn (avatar) ice and fire (signature)
Rien qu'écouter de la musique, se retrouver dans un endroit animé suffisait à le rendre à l'aise. Même s'il ne connaissait personne -ou presque-, il se sentait bien à l'heure actuelle. Mieux, lorsqu'il reconnu la barmaid, et cela même si leur première rencontre ne s'était pas éternisée, il connaissait si peu de monde que se raccrocher à quelqu'un, aussi loin pouvait-elle être, suffisait à se plonger un peu plus dans le bain. Il était arrivé à Kanab depuis peu après tout, et il avait quitté sa vie quotidienne pour l'inconnu le plus total. C'était la première fois de sa vie qu'il sortait de sa zone de confort alors forcément, il lui fallait un temps d'adaptation conséquent. Il tentait de rester en superficie, mais interagir avec les gens était inévitable. Au cimetière, il restait principalement muet, hormis pour répondre aux questions des gens et souhaiter les condoléances lors des cérémonies. Le minimum qu'il puisse faire. Il avait de l'empathie, mais gardait ses distances avec cela. Après tout, il n'avait pas prévu de rester dans le coin longtemps. Sofia, c'était ainsi que s'appelait la barmaid, s'exécuta pour lui préparer un verre de n'importe quoi qui contenait de l'alcool avant de le servir et de trinquer avec un verre invisible. Law se pinça les lèvres en songeant au fait qu'elle n'avait probablement pas le droit de boire sur son lieu de travail. C'était un peu triste mais compréhensible. Alors il leva son verre et trinqua contre ses doigts de sa main levée.
- Santé.
A ce mot, il but une longue gorgée en savourant sa consommation. Puis il répondit à la question qu'on lui posait.
- Ouais, le concert était sympa, je dois l'admettre. Et toi, t'as aimé?
Dans le langage de Lawrence, "être sympa" signifiait qu'il avait en fait énormément apprécié. Mais bien entendu, il était radin sur l'expression de ses ressentis, loin d'être l'un de ses extravertis qui n'avaient pas de difficulté à montrer leurs émotions. Après quoi, il se mouilla les lèvres avant d'ajouter : "J'ignorais que tu travaillais là." Remarque qui pouvait cacher là bien des questions. Car bien sûr qu'il ne le savait pas, elle ne le lui avait pas dit. Tout comme il ne l'avait pas renseigné sur sa propre vie professionnelle. Lorsqu'ils s'étaient vu la première fois, ils avaient échangé quelques paroles sur la musique avant de se quitter chacun de leur côté afin de finir la soirée. Mais c'était "sympa" d'avoir l'occasion de la revoir, mine de rien.
Infos diverses : • Barman dans la salle de concert clandestine "The Roaring Field" A Moreland
• Deuxième enfant de la famille Detrova, réputée pour être de la mauvaise graine, mais elle s'en fiche éperdument.
• Adepte des soirées endiablées où les riffs de guitare, les voix rauques et les substances en tout genre règnent en maîtres. Elle ne refuse jamais ce qui peut l'aider à échapper à la réalité.
Sofia, au fil du temps, était devenue une véritable experte de la scène rock et métal alternatif. Même si elle préférait apprécier les groupes et leur musique de manière discrète, sans bousculer les autres ni crier à chaque note de guitare, elle savait reconnaître et savourer les bons moments. « C'était plutôt sympa, c'est vrai. On a eu de la chance de les avoir » répondit-elle à sa question avec un sourire sincère .
Bien que l'endroit soit loin d'être conventionnel et que le propriétaire ferme les yeux sur divers comportements, y compris la consommation de certaines drogues, quelques règles restaient immuables. Parmi elles, il était impensable de partager un verre avec un client. La poudre blanche qu'elle avait prise quelques minutes plus tôt faisait pleinement son effet, lui donnant un sentiment de légèreté qu'elle appréciait particulièrement et bien que le concert battait son plein, les clients assoiffés se faisaient attendre et son patron devait probablement être devant la scène, à agiter ses longs cheveux comme s'il avait vingt ans. La serveuse jeta un rapide coup d'œil autour d'elle et poussée par une impulsion que lui soufflait sans doute sa prise de stupéfiant, Sofia prit un verre et se servit une bière pression. « C'est cruellement impoli de laisser quelqu'un boire seul » dit-elle en versant la bière, un sourire espiègle aux lèvres. « Il ne faudra pas en parler à mon chef, par contre » ajouta-t-elle, amusée. Une fois que la mousse atteignit les bords du verre, elle fit tinter son verre contre le sien. « Santé pour de vrai, cette fois » puis elle bu une grande gorgée.
« Ouais, j'aime beaucoup cet endroit, je passe beaucoup de temps ici. » Dit-elle pour répondre à sa son commentaire. Le Roaring Field, autrefois un simple repaire pour les amateurs de rock, était désormais bien plus qu'un simple bar. C'était un lieu mythique où la musique semblait prendre vie, un refuge pour les âmes égarées à la recherche de sensations fortes et de bonne compagnie. Les murs de briques brutes, couverts de graffitis artistiques et de posters de concerts passés, racontaient des histoires de nuits inoubliables et de performances légendaires. « Je ne t'ai jamais vu avant par contre, tu es nouveau dans le coin ou tu viens d'apprendre l'existence du Roaring Field ? » Peut-être était-il, lui aussi, une âme égarée en quête de sensations ?
Malgré sa réputation sulfureuse, ce bar continuait d’attirer une clientèle fidèle et diversifiée, allant des étudiants en quête d’évasion aux professionnels cherchant à décompresser après une longue journée de travail. L'existence de ce lieu n'était plus vraiment un secret. En fait, il était étonnant que le Roaring Field puisse encore opérer sans être fermé par les autorités. La tolérance du propriétaire, combinée à la consommation évidente de substances illicites, aurait dû provoquer sa fermeture depuis longtemps. Pourtant, le bar restait ouvert, nuit après nuit, défiant toutes les attentes. On pouvait se demander comment il pouvait encore exister, vu les problèmes qu'il pouvait engendrer. À croire que le propriétaire, avec son charisme et ses connexions avait le bras long. Peut-être connaissait-il les bonnes personnes ou savait-il graisser les bonnes pattes pour éviter les descentes de flics et autres ennuis.
Lawrence Dinkley
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Ce qui était bien avec ce genre d'évènement, c'était que, l'espace de quelques heures, Lawrence pouvait penser à autre chose, avoir l'esprit ailleurs, loin de ses problèmes, loin de ses démons. Il évitait de rester trop enfermé chez lui pour ne pas perdre la tête et pouvoir s'aérer l'esprit. Tout comme était le but de cette soirée précisément. Le hasard avait voulu qu'il recroisait à nouveau la même femme que lors du concert. Une douce retrouvaille qui, mine de rien, le réconfortait plus qu'autre chose. Ils avaient beau ne s'être échangés que quelques mots, assez pour se faire les présentation, cette rencontre lui avait été marquante.
- Je suis bien d'accord. C'était amusant, et puis, ça m'a permis de te rencontrer.
Ce n'était pas des mots pour la séduire qu'il employait là, mais simplement parce que ça lui avait fait plaisir de faire sa connaissance à ce moment là, réellement. Une aubaine pour lui, qui ne connaissait pas encore assez de monde de ce patelin perdu au milieu de nul part. Sofia se servit finalement d'un verre pour l'accompagner et Lawrence haussa les sourcils, assez surpris par cette initiative mais qui n'était pas pour autant déplaisante. Lawrence posa son index sur sa bouche pour lui promettre de garder le secret.
- Ca restera entre nous, promis! jura t-il d'une voix petite voix tout juste audible pour Sofia, du moins, l'espérait il. Il trinqua toutefois pour célébrer... Cette soirée. Il répondit à son "santé" par un clin d'oeil avant de porter le cocktail à la bouche et y boire quelques gorgée. Après avoir reposé son verre, il se pinça les yeux pour savourer ce qu'il venait d'ingurgité. "Hey, pas mal du tout!" assura t-il ainsi alors que ses papilles découvraient peu à peu les différents goûts procurés.
Sofia lui expliqua ensuite l'attachement qu'elle avait à l'endroit où elle travaillait actuellement et lui demanda ce qu'il en était pour lui. Il s'était attendu à parler de lui, évidemment, mais bien qu'il n'était pas bavard au point de parler comme un moulin et d'être lu comme un livre ouvert, il n'allait pas la laisser sans réponse pour autant.
- Mhhh, un peu des deux? Je suis effectivement par ici depuis quelques semaines. Je ne sais pas encore pour combien de temps cela dit mais en attendant je.. me familiarise, si on veut. Quant au bar, je suis tombé dessus un peu au hasard, je me suis dit que ça avait l'air sympa. Je ne suis pas déçu pour le moment en tout cas.
Il eut un léger sourire paisible en terminant sa dernière phrase avant de boire à nouveau un coup.
- T'es du coin toi?
Sait on jamais, peut être qu'elle avait pu arriver aussi par hasard. Dans ce genre de ville, les deux possibilités étaient envisageables.
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Elle hocha la tête lorsqu'il parla de leur rencontre. Il fallait le souligner, ce type de rencontres était rare pour Sofia, habituée à faire des connaissances bien plus douteuses ici. Lawrence avait l'air de quelqu'un de calme et posé. Ses vêtements semblaient propres, tout comme son hygiène corporel qui semblait l'être également. Ce n'est pas qu'il faisait tâche dans le décors du bar avec ses cheveux coiffés et ses ongles coupés, mais presque. « Le Roaring Field a une manière bien à lui de rassembler les gens. On y arrive souvent par hasard, mais on y revient toujours, quelque soit la raison.» Elle prit une rapide gorgée de son verre en balayant du regard la salle pour s'assurer de ne pas être vue, avant de continuer. « Moi, je suis d’ici et je n'ai jamais quitté cette ville.»Par manque de moyens, elle ne connaissait que les rues de Kanab et ses alentours. Ce n'était pas faute de vouloir partir, pourtant. Toute son enfance avait été un véritable chaos, et l'envie de fuir l'avait souvent traversée. Mais elle était encore là, pour ses frères et sa sœur... ou du moins, c'est ce qu'elle aimait se persuader. Peut-être que sa petite routine auto-destructrice lui convenait parfaitement, comme si elle savait qu'elle n'allait jamais vieillir et qu'elle comptait profiter de chaque jour comme s'il était le dernier. C'était ainsi qu'elle vivait sa vie depuis aussi loin qu'elle puisse se souvenir.
« C'est bien mystérieux tout ça !» dit-elle avec un sourire en coin quand il répondit à sa question. La curiosité piquée, elle osa des questions bien plus personnelle. "Tu es ici pour le boulot ?» C'était l'explication la plus raisonnable à ses yeux. Il n'avait pas l'air de connaître Kanab, n'avait pas de famille résidente ici, et ses jambes droites ne trahissaient aucun penchant pour les chevaux ou le rodéo. Qu'est-ce qui aurait bien pu l'amener ici, sinon le travail ? Sans lui laisser le temps de répondre, elle enchaîna « Et dans quoi tu bosses du coup ? » Demanda-t-elle avant de reprendre une grande gorgée de bière après s'être assurer que son patron n'était pas dans le coin. La froideur de celle-ci lui cogna la tête, elle ferma les yeux et fronça les sourcils en posant la main sur son front. Elle lâcha un « Oooof » de douleur, alors que celle-ci s'estompait presque instantanément. Peut-être aurait-elle du prendre un whisky elle aussi pour plus de discrétion...
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Music is a safe kind of high.
- Jimi Hendrix
Lawrence Dinkley
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Depuis son arrivée, bien qu'il soit mitigé, Lawrence... n'était pas non plus malheureux. Son isolement, il le créait lui même et il en avait parfaitement conscience. En soi, les gens des environs étaient plutôt sympathiques, sociables et avenant. Il y avait plusieurs types de personnes ici bien entendu mais dans l'ensemble c'était un endroit où bon vivre. Une planque parfaite également, bien entendu, mais il se disait que s'il avait décidé d'y rester et s'y installer complètement, il n'aurait sans doute pas une vie malheureuse. Mais ce n'était pas ses projets. Cette petite ville était sympa, mais il voulait mieux, dans un endroit plus grand. Il avait envie de grandiose, d'être quelqu'un. Pas forcément connu mais plutôt reconnu, qui accomplirait quelque chose de mémorable. Pour le moment, il se faisait discret à cause de son passif et au moment venu, il prendra ses affaires et s'en ira. Il avait de la chance de l'avoir retrouvée, Sofia. Même s'ils ne s'étaient parlé qu'une seule fois, il avait décidé de lui faire confiance. Un minimum, histoire de se fier à quelqu'un en cas de besoin. Après tout, il n'avait pas besoin de s'attacher forcément, juste au moins pouvoir avoir quelqu'un vers qui se tourner en cas de nécessité, quelqu'un qui était du coin et qui s'y connaissait. Le bar où elle travaillait avait une ambiance incroyable également, il y reviendra très certainement. Alors, lorsqu'elle le présenta, Lawrence émit un sourire satisfait.
- Je n'en ai pas le moindre doute, il donne envie en tout cas! L'idée du concept est originale, je n'étais jamais entré dans ce genre d'endroit avant.
Puis elle lui dit qu'elle était de Kanab et qu'elle ne l'avait jamais quittée. Lawrence but une nouvelle gorgée avant d'enchainer sur une nouvelle question.
- C'est parce que t'en as jamais ressenti le besoin ou parce que t'as jamais eu l'occasion?
En général les jeunes préféraient se tourner vers les grandes villes, plus d'activités à y faire, plus de rencontres également. Mais tout le monde n'avait pas forcément ces envies là, ou alors leur situation ne leur permettait pas. Ou même tout autre chose. Puis la conversation se reposa sur lui à nouveau. Etait-il là pour le boulot? Non, pas du tout. Forcément, il ne comptait pas lui révéler la raison de sa présence ici, mais il n'avait pas spécialement envie de mentir.
- Pas vraiment. Je suis de passage à vrai dire, je ne sais pas encore quand je repartirai mais ça ne sera pas tout de suite.
Il but à nouveau quant elle lui demanda dans quoi il travaillait.
- Je bosse dans le cim..
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il la vit être soudainement mal. Il lui adressa un regard inquiet, de crainte qu'elle ne fasse un malaise ou quoique ce soit dans le genre.
- Hey, Sofia? Tout va bien?
Il attendait sa réponse ou une réaction pour réagir à la suite.
Jeu 20 Juin 2024 - 17:07
