(1m) douceur macadam

nom complet : (au choix) gamin longtemps délaissé, parti pour mal tourner jusqu'à reprendre sa vie en main quand on lui a foutu un mioche dans les mains. la solitude, il la connait que trop bien, et il se voit pas faire subir ça à son gamin.;

âge, date de naissance: (25-32) la jeunesse déjà marquée de ces rides que la vie trace sur l'épiderme de ceux qui ont subi.;

métier, études: (agent de police) et il se serait refait le portrait lui même si on lui avait dit qu'il finirait comme ceux qu'il évitait comme la peste dix ans plus tôt. à l'entendre, il le qualifie toujours de job alimentaire, mais le brun nourrit l'espoir maigre de sortir de la rue ceux qui, comme lui, ont trop erré sur les pavés.;

orientation sexuelle & statut social: (célibataire - bi qui s'ignore) a engrossé la dernière fille qu'il a fréquenté - sans le vouloir. elle le voulait pas non plus. puis il l'a vu sortir le bout de son nez, et il a compris qu'il pouvait pas l'abandonner. elle si. s'est battu pour récupérer la garde du nouveau né, et depuis, n'a d'yeux que pour lui. il arrête tout; sales habitudes et mauvaises fréquentations pour élever son garçon. se contente de quelques aventures avec de gentilles filles, sans que ça n'aille jamais plus loin.;

traits de caractère: solitaire bouffé par sa solitude. père dévoué un peu dépassé - il fait de son mieux, et il se dit que c'est déjà plus que ceux qui l'ont élevé. réfléchit toujours avant d'agir - sauf lorsqu'il oublie de le faire. des airs de faux calme - disjoncte parfois, finit par foutre un poing dans le tas, et s'en veut pendant des mois. courageux sous l'insigne, moins quand il l'a porte pas. a oublié de penser à lui.;

avatar: (au choix) Tom Webb.;

La clochette criarde de la porte de la boutique retentit, capricieuse. Il entend, un pas, puis deux - s'il est derrière le comptoir, laurent n'en lève pas les yeux pour autant. « Bienvenue au moonlight store, » il dégueule son texte d'une voix détachée, désintéressé. Il n'est pas d'humeur. « Agent Presley, je voudrais vous interroger au sujet d- » Dans un ralenti exagéré, il finit par lever ses pupilles, trouve celles contrariées du policier planté devant lui. Aucun des deux ne bouge; le silence étire les secondes, englués comme ils sont dans le regard de l'autre - obsidienne contre azur, rébellion débordante contre autorité bafouée. Le nez du policier se plisse désagréablement, à mesure que les commissures de laurent s'étirent. « La consommation de marijuana est interdite. » « Vraiment ? » Il hésite, c'est criant. Parce qu'il est venu pour tout autre chose, et qu'il n'a pas le temps. « Je vais vous demander d'éteindre cette cigarette. » Son sourire n'en est que plus grand, alors qu'il inspire exagérément, avant d'expirer entre eux la fumée interdite. « Arrêtez-moi. »

ça commence d'un rien, l'insolence au bout des doigts, un regard trop long. un sourire qui reste en mémoire. et l'envie irrépressible d'aller lui faire bouffer sa beuh à cet enfoiré de vendeur de mes deux. s'il croit qu'il va lui marcher dessus. mais ça se passe pas comme prévu. on prévoit jamais ces choses là. l'air détaché qui cache cette fragilité partagée, la douceur derrière les mots coupants. l'évolution tordante; des messages tard la nuit, les lippes qui se rencontrent, les draps qui se froissent. ils disent une fois, mais ça se reproduit. ils ont merdé - parce qu'isaac, il veut personne dans sa vie (et honnêtement, un mec, il assume pas). et laurent, n'en parlons pas (les relations, ça lui file les jetons).

les attentes : HELLO
déjà merci d'avoir lu, j'espère que c'était digeste.

quoi dire ? viens ? oui, viens.
le forum est sympathique, l'intégration est facile, le monde est beau.

mais j'imagine que tu cherches plutôt des infos :
» ce qui est négociable ? globalement tout, j'ai l'idée flou du perso, je te laisse en dessiner les contours. nom, prénom, même le gosse, ça peut être sa petite soeur, que sais-je. ce qui n'est pas modifiable, c'est le job (sinon, pas de rencontre, oui oui), qu'il ait quelqu'un en garde (enfant, cadet), et l'orientation (parce que j'imagine vraiment les deux galérer pour leurs propres raisons). pour le reste, fais toi plaisir.
» il peut avoir des échanges avec la mère du gosse (why not, ça fera de la jalousie, ça nous occupera pour un rp quoi), mais clairement y'a plus rien entre eux (faut pas pousser le bouchon trop loin, après mamie finit dans les orties)
» niveau rp, je vais être super originale et dire "pas plus que ce qui est demandé par le forum, mais je crache pas sur plus que un rp par moi". parce que c'est vrai. je te mettrai jamais la pression, le but étant qu'on construise un truc moche et beau à la fois, qui évolue à son rythme, et qui nous tienne en haleine sur la durée. je demande pas un sprint, plutôt un marathon (mais on le fait en marchant, main dans la main).
» ce qui est prévu pour eux : pas grand chose, parce que ça se construit à deux. on peut jouer la rencontre, ou pas. attaquer quand il repasse à la boutique, ou pas. ce qui est sûr, c'est qu'il y aura des hauts, des bas, qu'ils vont s'aimer sans trop savoir comment faire, et que, malgré le chaos sentimental, ils auront un impact positif sur l'autre. isaac se sent seul, laurent est perdu. ils seront moins seuls et moins perdus, et ils apprendront à avancer ensemble.
» niveau liens, j'ai vu que le commissariat était déjà peuplé, donc tu n'arriveras pas sans rien. dans tous les cas, je suis archi sûre que tu trouveras facilement.
» niv longueur, j'ai une fourchette from 300 to 1200 mots. ça dépend, du contexte du rp, du temps, de l'orientation du soleil et de si venus est en lion. donc si tu écris petit, c'est pas un souci. si tu écris beaucoup, ça ne l'est pas non plus. l'important c'est que tu te fasses plaisir (j'ai assez passé ma vie à me foutre la pression et à compter le nombre de mots dans mes réponses pour faire subir ça à quelqu'un, wesh).
» dernière chose, et ça j'y tiens, moi le "je" c'est pas possible. que ce soit deuxième ou troisième personne, je m'adapte à l'un ou à l'autre, mais le je, j'ai l'impression d'écrire ou de lire une autobiographie.

BON, en espérant ne pas t'avoir effrayé  
je t'attends avec impatience