Stupidity can't be fixed ft. Tyler

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Stupidity can't be fixed

 @Tyler Cooper  & Lysander Wright 

- … Merde, merde, merde !

Cinq secondes. C'est le temps qu'il fallut à Lysander entre le moment ou son verre se brisa dans sa main, et le moment de réaction, à se dire « oh, tiens, ça pisse le sang ! ». Il lâcha les débris de verre immédiatement et alla enrouler la serviette la plus proche autour de sa main pour arrêter le sang. Il serra fort, se traitant d'idiot, mais tout en clignant quelques fois des yeux pour essayer de reprendre ses esprits. Vous l'aurez peut être deviné, mais à nouveau, l'écrivain n'était pas sobre. Combien de bouteilles il avait descendu ? Pas beaucoup ! Juste trois ! Comment ça c'est beaucoup ? Oui, tout seul et alors ? Faut bien s'occuper, et oublier de temps à autre qu'on se déteste, pas vrai ? Mais visiblement aujourd'hui, c'était raté. Quelle idée aussi de se servir dans un verre, il aurait dû boire directement à la bouteille comme d'habitude... Il dû jeter sa serviette dans l'évier, celle-ci étant déjà imbibée de sang, pour en prendre une autre. Au passage, il jeta un coup d'oeil à sa coupure. Il ne s'était vraiment pas raté ! Pestant contre lui-même, il enroula sa nouvelle serviette et eu la présence d'esprit de se dire que ça n'allait pas se refermer tout seul. Enfin, si, mais avec la poussière et le sable de Kanab, c'était un coup à choper une saloperie. Ce n'était absolument pas prévu aujourd'hui, mais le voilà à sortir de chez lui pour se rendre à l'hôpital. En voiture ? Non, il avait appelé un uber. Le temps que celui-ci n'arrive, Lysander était rentré une fois chez lui pour à nouveau changer de serviette, la serrer fort autour de sa main gauche, et retourner dehors. Une fois à bord de la voiture, le conducteur lui demanda forcément ce qui s'était passé, mais Lys ne fit que le minimum syndical pour la conversation. Il ne pensait pas non plus qu'il allait se vider de son sang, mais d'aller à l'hôpital lui était fortement désagréable...

Sur place, il se présenta à l'accueil des urgences. Et lorsque la réceptionniste lui demanda ce qu'il avait, Lys lui montra sa main comme un trophée, la serviette imbibée de sang. Elle ne paniqua pas, après tout, elle devait avoir l'habitude. Mais le fit passer dans les prioritaires. Heureusement ! C'est pas le type qui attendait pour une écharde qui allait passer avant lui, oh ! Il la remercia tout de même, et se fit guider vers un des cabinet des urgentistes. On lui dit tout simplement d'attendre la, qu'un infirmer allait s'occuper de lui. On prit en attendant ses coordonnées, nom et prénom, quand et comment il s'était fait ça. Lysander oublia bien évidemment de lui dire qu'il avait pété son verre en cognant sa quatrième bouteille du jour contre, explosant le verre dans sa paume … On le remercia, et le pria alors de patienter.

Il se retrouva alors seul, regardant autour de lui l'air hagard. L'écrivain ne voulait pas non plus regarder davantage sa main. Il craignait que sa blessure nécessite quelques points de suture, et … il avait horreur des piqûres. Si tel était le cas, alors, ce serait le prix à payer pour sa bêtise...

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Vêtu de la tenue obligatoire, une blouse et un pantalon de couleur bleu ciel, Tyler ressemble à n’importe quel autre infirmier. Du moins, si on fait bien attention, on peut voir qu’il est l’un des plus jeunes du service, et sa chevelure blonde fait ressortir son regard bleu, ce qui fait jaser certaines de ses collègues qui aimeraient bien qu’il leur porte un peu plus d’attention. Mais Tyler n’est pas le genre d’homme à craquer pour les femmes en général. Même ses collègues masculins, lui sont interdits. Professionnel, il ne veut pas mélanger la vie privée et sa vie professionnelle. Déjà qu’un couple normal ça peut provoquer des soucis, mais deux hommes, ce n’est vraiment pas discret. Surtout, qu’a Kanab, le nom de Cooper est connu. Peut-être pas de tous, mais son père, en tant que pasteur et bénévole dans beaucoup d’associations, fait parler de lui. Et être le fils “de”, ce n’est pas facile. Souvent, Tyler s’est dit qu’il devrait partir de la ville, pour vivre librement, mais pour le moment, il est là, à l’hôpital de la ville, en tant qu’infirmier urgentiste.

Les malades, blessés passes entre ses mains et celle de médecin. Malgré ses facultés, Tyler sait où est sa place et se contente de son niveau. Parfois, il donne le pronostic avant que le médecin n'arrive, ce qui lui vaut d’être sermonné, mais à force, ses supérieurs ont pris l’habitude de son comportement, et la plupart sage qu’il est HPI. Il ne le crie pas sur tous les toits, car pour Tyler, c’est parfois une contrainte plus qu’un avantage, mais il a appris à faire avec.

Alors qu’il revient de sa pause, il passe derrière le comptoir de l’accueil pour prendre un dossier. La secrétaire lui indique que le patient est en zone 2, et sans un mot, Tyler hoche la tête, le regard plongé dans le dossier, il arrive devant le patient. Son regard, défile sur le document, il ne prend pas le temps de lire l’identité du patient, car ce qui l’intéresse, c’est la raison de sa venue. C’est impoli, sans doute, mais il fonctionne ainsi. Limite, tel un robot qui est branché sur le mode “soin” et qui ne s’occupe pas plus du relationnel. D’ailleurs arrivant devant le brancard, il se présente, le regard toujours dans le dossier. Du moins, jusqu’à ce qu’il lise “coupure à l’intérieur de la main".

- “Bonjour, je suis l’infirmier Cooper, je vais m’occuper de vous. Donc vous avez...”

Le regard bleu de Tyler se relève du dossier et vient enfin à la rencontre de celui du patient. A son torse, il a un badge qui indique son identité, mais aussi son grade et ses autorisations. Saisissant une paire de gants d’une des boites présente sur un chariot à tiroir spécifique aux matériels médicaux, il enfile une main, puis l’autre et s’approche du patient. La serviette rouge ne laisse pas trop le doute sur la profondeur de la blessure. Mais il lui faut voir ça.

- “Je vais me regarder si vous êtes d’accord.”

Sans vraiment attendre de réponse, Tyler pose ses mains sur la serviette et la retire afin de voir l’étendue des dégâts. Si le blessé l’ignore, il a de la chance, il a affaire au plus douée en point de suture et quand la coupure sera cicatrisée, il ne verra plus rien. Tyler est pointilleux dans son travail et s’il a des tocs, pour certaines choses, il est doué et on lui confie parfois des blessures sur le visage, où l’esthétique est importante et son côté pointilleux est grandement apprécié.

N’ayant pas vraiment lu comment cette blessure a été faire, Tyler fait glisser avec son pied un tabouret pour s’asseoir à la hauteur du patient. La plaie ainsi à l’air libre, Tyler ne cherche pas à demander l’avis d’un supérieur, il est totalement capable de soigner cet homme.

- “Belle coupure, vous avez de la chance, vous n’avez pas atteint les nerfs. Ça reste superficiel même si ça saigne beaucoup”.

Typer saisit un champ stérile, saisit un lot de compresse qu’il ouvre pour venir nettoyer avec un antiseptique.

- “Ça risque de vous chatouiller, désolé.”

Le spray peut effectivement donner une étrange sensation, l’intérieur d’une main est sensible et il préfère prévenir l’homme. D’ailleurs, alors que sa main passe sur la plaie, délicatement, le spray pulvérisé sur la plaie, puis la main entière pour désinfecter correctement, Tyler relève son regard et regarde son patient. Un homme. Ça, il le savait, mais il n’avait pas pris le temps pour le regarder et ce qu’il voit, ça l’intrigue. Il le connaît ? À cet instant, il regrette d’avoir sauté l’étape “identité ”, car il avait une étrange sensation. Il est bel homme, mais vu ce qu’il peut sentir, Tyler ne doute pas, il y a une odeur d’alcool dans l’air. Étant hypersensible, cette odeur, il la connaît bien, car pas mal de personne, homme ou femme, arrive dans de drôle d’état. Mais il est surpris qu’un homme aussi charmant puisse se mettre à boire.

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Tyler Cooper

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Fort heureusement, Lysander ne resta pas tout seul longtemps. La compagnie de sa blessure n'était pas folle. Il entendit le bruit de la porte qui s'ouvre, et tourna la tête vers la personne qui entrait. C'est alors qu'il pu découvrir un jeune homme tout bonnement magnifique. Lys le suivit des yeux alors qu'il entrait dans la pièce en train sans doute, de parcourir son dossier. Il eut un petit moment de flottement mental, à observer ainsi le jeune homme. Des traits parfaitement dessinés, une bouche pulpeuse, des longs cils, et une chevelure, certes, pas bien naturelle, mais qui lui allait à ravir. Le jeune homme finit sa lecture et releva enfin son regard vers lui pour se présenter. Certes, Lysander avait également des yeux bleus, mais ça ne l'empêchait pas de trouver ceux du jeune inconnu superbes. Infirmer, ça, il s'en était douté. Même en étant loin d'être à jeun, il l'avait capté. Les vêtements qu'il portait étaient un bon indice. Cooper ? Pourquoi ce nom lui disait quelque chose ? Hum, pour le coup il ne savait pas, mais laissez lui le temps, ça lui reviendra. Il avait …

- … la main en pleine hémorragie ?

Hasarda t-il en relevant un sourcil ? C'était bien ça hein ? Il devait compléter sa phrase en suspens ? Non ? Bon. Il laissa bien entendu l'infirmier mettre ses gants et récupérer tout son matériel. De toute manière, il était occupé à maintenir la pression sur son bandage de fortune, pour éviter d'en mettre partout. Sur le sol, sur lui … Au moins, avec l'alcool ingurgité, il ne sentait pas trop la douleur. Sans être douillet de base, il était évident qu'une telle coupure devait faire mal. L'infirmer de prêt, il lui annonça poliment qu'il allait jeter un œil à sa blessure.

- Si je dis non ça fait quoi ?

Lui demanda t-il alors qu'il laissait bien volontiers ce charmant jeune homme lui retirer la serviette. Genre il allait le laisser la, à attendre que ça passe s'il disait non ? Une fois la serviette retirée Lysander tourna la tête pour regarder un peu plus sa main. Effectivement à écrire du gore et de l'épouvante, à se renseigner sur les pires horreurs que l'humain est capable de faire, c'est pas un peu de sang qui allait l'effrayer. C'est le fait qu'il s'agisse de sa propre main qui l'embêtait. Est ce que c'était grave ? Ça allait mettre longtemps à cicatriser ? Et si on mettait un peu de whisky dessus, ça suffirait ? Non ? Soit. Il soupira doucement alors que l'infirmer alla chercher un tabouret, visiblement pour se préparer à le soigner. Parfait, s'il n'avait pas besoin d'attendre d'avoir besoin d'une transfusion, ce serait parfait ! Il le rassura alors quand au fait que, même si c'était impressionnant, au moins la blessure était superficielle.

- Mouais … j'ai ouï dire que la main avait tendance à beaucoup saigner, en raison des nombreux vaisseaux sanguins qui y passent...

Dit-il tranquillement. Il savait bien qu'il ne devait rien lui apprendre, c'était juste histoire de causer un peu.

- Enfin tant mieux si ça n'est pas aussi grave que ça en a l'air ! J'aurai eu l'air fin avec une main en moins …

Tout de suite les extrêmes. Après c'était la paume, généralement, c'est les blessures sur le dos de la main qui étaient plus graves, à cause des tendons. La, c'était visiblement la chair qui avait été coupée. Et bien. Lysander le vit ensuite chercher de quoi lui désinfecter et nettoyer la plaie. Même s'il eut la délicatesse de le prévenir, l'écrivain grimaça légèrement à la sensation de picotement.

- C'est désagréable.

Nota t-il. Supportable, mais à ne pas refaire. Il avait en tout cas appris de ses erreurs. La prochaine fois, il boira directement à la bouteille ! Il détacha ensuite son regard de sa blessure pour relever ses yeux sur l'infirmier. Il eut un petit sourire en coin à le voir le dévisager de la sorte. Le pourquoi du comment, il s'en fichait.

- Alors j'imagine que c'est vous, l'infirmer qui fait tourner les têtes de ses collègues et ses patients ?

Lui dit-il doucement. Il n'y avait pas forcément une volonté de le draguer, ni de lui faire savoir qu'il était bel homme. Ça, il devait parfaitement le savoir ! En règle générale, les beaux gosses sont au courant de leur statut. Ça devait être son cas. Oh qu'il l'imaginait bien être le doux fantasme de ses patients, de voir un bel éphèbe habillé en infirmier pour leur administrer les soins … Et sinon, plus sérieusement, Cooper, pourquoi ce nom lui disait quelque chose ?

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Tyler pouvait paraître froid, au premier abord, on le lui avait déjà reproché ce manque d’amabilité, mais c’était une fausse idée que l’on peut avoir sur lui, car intérieurement, il n’est pas si froid que ça. S’il est consciencieux dans son travail, il sait être professionnel, peut-être un peu trop, car c’est sûrement pour cela qu’il est toujours célibataire. Où serait-ce parce qu’il n’a pas encore trouvé la bonne personne pour aller plus loin, pour ouvrir son cœur ? Il n’ira pas le dire, mais Tyler reste sensible à ce sujet et n’en parle à personne pas même à sa sœur. Dire qu’il aime les hommes, c’est à écouter son père, un désir malsain et il semblerait que Tyler a ses paroles bien plus ancrées que ce qu’il ne le dirait pas.

Souriant aux paroles du patient, il relève parfois son regard, amusé par sa façon de réagir. S’il s’occupe tranquillement de cette blessure et qu’il ne répond que lorsque le patient fait allusion à l’éventuelle perte de la main, cela lui décroche un petit rire. Ce n’est pas souvent qu’il rit face à un inconnu, mais pour un homme qui a sûrement bu, si son flair et bon, il n’en a pas agressif et ça lui plaît. L’homme est très charmant, ça, il l’a remarqué dès l’instant où il a posé les yeux sur lui, c’est bien un des genres d’homme qui lui plaît, plus vieux que lui, plus mature, avec un regard qu’il aimerait bien voir dans d’autres situations. Bien qu’il soit sur son lieu de travail, cela ne l’empêche pas d’admirer la marchandise, même si ce patient n’est pas à vendre, il ne peut pas s’empêcher de regarder. Après tout, il ne fait rien de mal et penser à autres choses, lui permet de faire abstraction à l’odeur de l’alcool qui lui monte au nez.

- “Effectivement, ça serait dommage si je vous coupe une main. Je serais obligé de vous aider pour votre quotidien et je ne suis pas le meilleur dans ce domaine”.

Il rit légèrement, et son regard repart se poser sur la coupure qu’il désinfecte sans oublier une zone. Jetant les compresses sales dans un sac-poubelle approprié, Tyler prépare sur le plateau du chariot le matériel dont il va avoir besoin, regardant dans plusieurs tiroirs après l’anesthésie et de quoi recoudre proprement la plaie, jusqu’à ce qu’il entende la remarque sur sa beauté. Si ce patient voulait le charmer, il s’y prenait parfaitement, car Tyler relève son regard vers lui, sourire aux lèvres. Il a peut-être bu, mais il ne manque pas d’être charmant.

- “De mes collègues, je ne sais pas et mes patients sont généralement peu disposés à penser à autre chose que leurs petits bobos. Mais c’est gentil.”

Retirant un gant, Tyler regarde le dossier pour découvrir l’identité de son patient. Il est peut-être temps, car c’est ce qu’il aurait dû faire en premier lieu, mais bon, il est comme ça. Wright un nom qui lui dit quelque chose, mais il n’est sûrement pas le seul Wright de Kanab.

- “Monsieur Wright, je vais devoir endormir l’intérieur de votre main afin de pouvoir faire les points de suture. Mais si vous n’êtes pas sage, il n’y aura pas de sucette pour vous.”

Tyler souris, car il n’est pas rare qu’on offre une sucette aux enfants sages, mais là, c’est un homme, mais il ne peut s’empêcher de faire la remarque. Après tout, il sort ce genre de parole sans doute parce qu’il pense que l’homme était en train de le charmer. Et si c’était le cas, sa remarque ne le choquerait pas. A l’inverse, il peut être outré et ne plus vouloir que Tyler s’occupe de lui. C’est un risque à prendre, Tyl’ le sait bien, mais il cache bien son jeu. Derrière son apparence parfois froide, il n’en reste pas moins un jeune homme qui sait profiter de la vie.

- “D’ailleurs, il vous faudra trouver quelqu’un pour vous ramener, votre main doit rester au repos et je pense qu’avec l’alcool qui est dans vos veines, c’est risqué. Je peux commencer ? Je ne ferais que deux petites piqûres, ici et ici et en quelques minutes, vous ne sentirez plus rien.”

En parlant, Tyler enfile un gant propre et montre l’emplacement ou les piqûres serait faites. D’ailleurs, il se saisit très vite d’une seringue qui était sous emballage sous vide, puis de l’anesthésiant. Il prépare la seringue, dont l’aiguille et fine et courte, rien de bien douloureux, sauf que la main, c’est une zone assez sensible, mais il se dit qu’un homme est capable de les supporter. Et une fois la seringue prête, il vient positionner ses mains sur celle du patient. Il ne le pique pas de suite, il place correctement la main et fait une pression sur le poignet afin de faire comprendre qu’il ne doit pas bouger. Mais sera-t-il sage pour mériter une récompense ? Où cherchera-t-il à avoir une punition ?

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- Parce que vous assurez aussi le service après-vente ?

Demanda Lys amusé, quand au fait qu'il devrait l'aider dans son quotidien, au cas ou il perdrait une main. Oh franchement, qu'il soit mauvais dans les tâches du quotidien ça ne l'aurait pas plus dérangé que ça, vu qu'il n'était pas meilleur lui non plus. La cuisine ? Pff, chiant, trop de choses à faire et de temps à perdre. Bricoler ? Oh non relou... Heureusement qu'il s'occupait au moins de ranger et nettoyer sa baraque, sinon il aurait mieux fait de faire appel à un service de ménage. Ou carrément un majordome, tant qu'à faire. Malgré l'alcool ingurgité, la douleur à sa main, Lysander s'en voulu de ne rien avoir amené pour noter ce qui se passait. Qu'est ce qu'il prenait pour nettoyer la plaie, qu'est ce qu'il cherchait comme matériel, comment est ce qu'il s'y prenait pour faire son boulot … Pas qu'il en aurait l'utilité de suite, mais c'est le genre de chose qui pouvait par la suite être intéressante de connaître. Sait-on jamais si l'un de ses futurs personnages se retrouvera dans la même situation que lui, ou à la place de l'infirmier. A la place, Lysander s'efforça de suivre chaque mouvement que faisait le jeune homme, essayant tant bien que mal de tout enregistrer. C'était difficile, mais on verra ce qu'il en retiendra. Ce qui ne l'empêcha pas de lui faire doucement du rentre dedans, chose qui ne semblait pas offusquer l'infirmier au vu de sa réponse.

- Ce n'était pas mon but d'être gentil, mais je vous en prie.

Par contre, il était mignon, mais la suite de ses mots le fit un peu grincer des dents. Endormir sa main, genre à l'aide de piqûre ? Oui, evidemment, comment d'autre ? En chantant une berceuse à sa main ? En lui jouant de la flûte ? Et des points de suture … quel bonheur quoi ! Heureusement, sa réplique sur cette histoire de sucette eut pour effet de le détendre un peu. Bien joué. Il eut un petit souffle amusé.

- Mais je suis toujours très sage, cher monsieur Cooper. Donc si je n'ai pas de récompense pour mon attitude exemplaire, j'en informerai vos supérieurs.

Le ton était celui de la blague, bien évidemment. Il se fichait pas mal de cette histoire de sucette, vous l'aurez compris. Il aurait pu en rajouter, demandait quel genre de sucette il pouvait bien offrir à un homme adulte, mais ne voulait pas se montrer trop lourd ou insistant. Enfin bon, trouver quelqu'un pour le ramener ne sera pas un souci. Il fera comme à l'aller, et appellera un uber. Ou alors il marchera, ça dépendra de son état. Et puis il pensait qu'il était venu comment ici ? En volant ? Ralala. Il était grillé par contre concernant l'alcool. Poker face. Autant que possible en tout cas. Parler de ses soucis d'addiction, très peu pour lui. Après il n'allait pas essayer de changer de sujet s'il en reparlait, mais ça ne le mettait pas à l'aise. Deux piqures... Lys baissa son regard aux endroits ou il voulait l'anesthésier. Forcément, pas le choix de passer par la ! A choisir entre deux piqûres et se faire recoudre à vif, le choix était vite fait ! Et puis même, il n'avait pas à y redire grand chose. Il inspira doucement et posa sa main droite sur son avant bras gauche, comme pour le maintenir à sa place :

- Allez-y, torturez-moi !

Qu'on en finisse ! Oui, tout de suite les grands mots, on sait. Autant il pourra supporter la vue de se faire recoudre ( tout noter dans sa tête) mais la seringue s'approchant de sa main, c'était trop. Alors cette fois, il détourna les yeux te laissa l'infirmier faire son job. Lorsqu'il lui fit la première injection, certes, avec toute la douceur du monde, ça n'empêchait que ça faisait mal. Il serra les dents, prenant sur lui. Ça lui apprendra tiens. Il eut à peine le temps de souffler que la seconde injection arriva ensuite. Il prit sur lui, et une fois cette petite séance de terminée, reposa les yeux sur l'infirmier. Visiblement, il aurait dû boire plus que ça pour ne vraiment rien sentir. Mais dans ce cas, il n'aurait peut être pas eu la présence d'esprit de venir aux urgences.

- Vous voyez, je n'ai même pas bronché !

Alors cette récompense, elle était ou ? Comment ça, il devait attendre d'avoir été recousu ?

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Malgré ses airs de premier de la classe, Tyler pouvait se montrer plus coquin et taquin. Et disons que cet homme semble bien l’amuser. Rare sont les gens aussi plaisant à soigner. Souvent, il y a quelque chose qui lui pose souvent. Une odeur, un regard, un comportement, mais bon, en tant que professionnel Tyler passe outre et s’occupe parfaitement de soigner la personne qui n’attend que ça. Mais aujourd’hui, il se permet d’être un peu plus libre, et au répondant de l’homme, il ne peut s’empêcher de penser qu’il avait raison. Sa parade pour la sucette avait fait mouche, il s’était détendu un instant, oubliant ses paroles précédentes, ou du moins, les occultes pour parler d’autre chose. Quand on doit faire une anesthésie locale, bien, des gens n’aiment pas et il faut user de stratagèmes pour les convaincre de ne pas bouger. Mais là, Monsieur Wright se laisse faire. Tyler exerce une pression sur son poignet pour l’inciter à ne pas bouger, il coopère facilement. Son sourire disparaît un instant, le temps de se concentrer sur sa tâche.

Monsieur Wright est prêt pour la torture ? Ok, c’est parti. Tyler prend la parole pour le distraire alors que son regard et ses doigts exécutent à la perfection, ses deux petites piqûres.

- “Très bien, je vais me tacher de m’en rappeler, mais je compte sur vous pour ne pas bouger. Sinon mes supérieurs me donneront raison et la récompense sera perdue.”

Tyler sait être doux quand il faut, mais il sait aussi que là où il doit faire les deux injections, c’est sensible. Mais avec surprise, il peut voir que son patient prend sur lui. Les piqûres ne sont pas profondes et ça ne dure pas longtemps. Mais c’était obligatoire, et d’ici quelques minutes, tout sera oublié.

- “Je vous félicite, vous êtes parfait comme patient. Il va falloir patienter quelques minutes que ça s’endort. Si cela vous chatouille, c’est normal.”

Si Tyler avait une sucette dans ses poches, il le lui aurait offert, mais le soin n’est pas fini. Mais franchement, le plus dur est fait, désormais, c’est à lui de faire du bon travail pour que la cicatrice ne se voie pas.

En attendant que la paume de la main s’endorme, Tyler pose quelques questions, dont les réponses sont écrites sur le dossier, mais il n’a pas prêté attention à cela. Et de geste sûr, il jette l’aiguille dans une boite hermétique prévue pour cet effet.

- “Et que faites-vous dans la vie monsieur Wright ?"

Sans avoir le temps de parler plus, une jeune femme entre dans la pièce pour demander s’il avait besoin d’aide. C’est une collègue infirmière qui aurait sans doute voulu prendre le relais. Mais en tant que professionnel, Tyler préfère terminer ce qu’il a commencé et il se sait plus doué pour les points de suture que n’importe quelle autre de ses collègues. Sans un sourire, il lui répond que tout va bien et qu’il attend pour finir les points de suture. La jeune femme adresse un clin d’œil au patient, sans doute, elle a des vues sur lui et ça amuse Tyler qui une fois de nouveau seul, se permet de lui faire la remarque.

- “Je crois que c’est vous faites tourner les têtes de mes collègues. Voulez-vous qu’elle termine le soin ? Elle s’appelle Kate si cela vous intéresse.”

Après tout, Tyler n’est pas difficile, si le patient veut une jeune femme comme infirmier, il laissera sa place, même si lui, il n’a pas envie de partir de là.

D’un geste doux, Tyler vient toucher les bords de la plaie, pour voir si cela commence à s’endormir ou pas.

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Le moment de torture passé, Lysander essaya de se détendre un petit peu. La douloureuse étant passée, il allait pouvoir se faire recoudre dans la joie et la bonne humeur, esquissant même un léger sourire à son petit compliment. Il se demanda vaguement ce qu'il avait dû voir comme patient avant lui. Il avait eu droit au fou furieux qui ne se laissait pas faire ? Qui faisait tout un drame parce qu'il avait peur des piqûres ?

- Alors attendons sagement que ça fasse effet.

Si c'était comme chez le dentiste, normalement ça devrait vite faire effet. Ou pas ? Aucune idée en vrai. Il verra de toute façon, mais une chose est sûre, c'est que ces mésaventures l'avait doucement fait redescendre. Il ne boira plus aujourd'hui en tout cas. De toute manière, à la maison, il aura son bazar à nettoyer, des torchons à jeter, du sang et de l'alcool à éponger. Quelle vie mes amis … Lysander s'apprêta à répondre à la question que lui posa l’infirmier, sûrement histoire de causer un peu, lorsqu'ils furent interrompus par l'arrivée d'une jeune femme. Inconnue pour Lysander, mais qu'il devina être bien sûr une infirmière. Il assista silencieusement au petit échange entre les deux soignants, plutôt content que ce Mr. Cooper lui dise qu'il préférait terminer ce qu'il avait fait. Dans le fond bien sûr qu'il se fichait de qui le soignait, tant que sa plaie était bien soignée. Mais le feeling semblait plutôt bien passer, et ça rendait ce petit moment de base désagréable tout à fait supportable. Un coup à se blesser plus souvent pour revenir ça ! On plaisante. Pendant ce bref temps, il sentit sa main le chatouiller comme l'avait prévenu le jeune homme juste avant. Pour sûr, il nota le clin d'oeil que l'infirmière lui envoya. Il se demanda alors vaguement si c'était juste parce qu'il lui plaisait ou bien si c'était une de ses fans ? Aucune idée, à la place, il lui adressa un sourire. Ça, il pouvait faire. Aussi, l'infirmier le fit doucement rire à sa remarque, résonnant avec les mots que Lys lui même avait dit plus tôt. Kate alors ? Lysander eut une petite moue avant de secouer la tête.

- Non, mais elle est mignonne mais vous êtes plus mon genre. Enfin, pas dans l'absolu, mais entre vous deux ….

Dans le sens ou il n'était pas exclusivement attiré par les hommes, en preuve son mariage raté. C'est simplement que s'il avait le choix de passer un peu plus de temps avec l'un ou l'autre, il choisirait Cooper. Oui, il semblait bien jeune comparé à lui, et alors ? Il n'avait pas dit qu'il allait lui demander de l'épouser non plus, calmons-nous. D'ailleurs, c'est à peine qu'il sentit le toucher du jeune homme sur sa main, la ou il n'y avait pas de blessure.

- J'ai l'impression que ça commence à faire effet votre truc.

Complètement pas encore mais ça ne saurait tarder visiblement. Tant mieux, il avouait avoir hâte de voir en direct comment on se fait recoudre ! Sans doute que ça n'était pas bien extraordinaire, mais ça l'intéressait grandement.

- Et pour votre question de tout à l'heure, j'écris … des trucs.

Fit-il évasif. Qu'on se le dise, en tant qu'écrivain, il avait beaucoup de succès. L'un de ses écrits a même été adapté au grand écran si vous voulez tout savoir. D'ou le fait qu'il se demandait si la jeune femme de tout à l'heure, en lisant peut être son nom, était une fan. Parce que si son nom était plutôt connu, sa tête en revanche restait relativement anonyme. Ce qui n'était pas pour lui déplaire.

- C'est pour ça que depuis tout à l'heure je suis scotché à vos faits et gestes. Outre pour le réel plaisir des yeux que vous êtes, c'est parce qu'on ne sait jamais si j'aurai un jour besoin de décrire une telle scène.

Pour les soins, pas pour la petite drague qui s'instaurait. On précise …

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Tyler n'est pas jaloux que sa collègue soit attirée par son patient. Après tout, il peut la comprendre, car s'il était une femme, et qu'il n’était pas un eu “étrange”, il serait sûrement en train de lui demander son numéro de téléphone. On ne va pas mentir, c’est un bel homme et Tyler aime ce genre d’homme. Un homme qui a du répondant, qui ne semble pas écœurer par son comportement et qui avoue d’une étrange façon, qu’il préfère Tyler à la jeune femme. Peut-être qu’un autre homme l’aurait peut-être mal pris, ou se serait senti vexé, mais pas Tyler. Non, il était flatté, amusé par la situation et si on le connaît un peu, on pourrait voir la fine rougeur apparaître sur ses joues. Mais professionnel, il n’essaie pas de le montrer.

- “C'est très flatteur. Alors vous aurez affaire à mes doigts experts.”

Professionnel, je viens vérifier la plaie ou plutôt si l’anesthésiant commence à faire son effet. Effectivement, je peux déjà voir une réaction de la peau endormie et au dire du patient, Tyler sait qu’il va pouvoir commencer à recoudre. D’ailleurs, il se détourne un peu de Lysander pour préparer son plateau avec une aguille et du fils. Il prépare également des compresses, et pansements. Mais aux paroles du patient, Tyler se fige soudainement. Wright... Wrigth... c’est bien un nom qu’il connaissait et il réalise enfin qui il a devant lui.

- “Oh ! Alors je savais bien que votre nom ne m’était pas inconnu. J’ai une étagère avec vos ouvrages, mais j’ai quelques petits préférés, comme “Without you” et “You shall not kill" ... mais aussi "The trap" et "The last hunt" ... En fait, je crois que je les aime tous... Vous avez une belle plume ! Mais dommage pour votre prochain livre, avec cette main blessée, vous allez avoir du retard... “

Durant un instant, Tyler parle de façon un peu étrange, il récite les titres de livre telle une machine, sans émotions particulière et pourtant, il ne fait pas d’erreur dans ce qu’il dit. Chaque livre, il les connaît, il pourrait même réciter un passage s’il le lui demandait. Tyler à une mémoire photographique, et même s’il a mis un certain temps à mettre un nom sur cet auteur, il se rappelle parfaitement ce qu’il avait lu. D’ailleurs reparler de ses livres donne envie de Tyler de les relire. Ce soir, peut-être qu’un des livres sera sa lecture avant de s’endormir.

- “Du coup, je comprends pourquoi vous vous intéressez à ce que je fais. Dommage, pour vous, je ne vais pas faire dès le gore. Je suis là pour faire disparaître cette plaît de la plus jolie des façons... Du coup, prêt à en voir plus ?”

Tyler enfile le fils au travers du chat de l’aiguille, et s’approche de la plaie. Elle est bien endormie, le temps a fait son boulot et il se rapproche et après avoir donné un dernier coup d’œil à Lysander, il commence à recoudre. Tyler fait du travail d’horlogerie, il fait des points fins, propres, refermant la plaie sans difficulté. De plus, il est tellement rapide qu’il doute avoir laissé Lysander de vraiment pu voir correctement.

- “Si dans une de vos histoires, je lis un jour qu’un infirmier bizarre découpe la main d’un patient, ... Je le prends pour moi ? En-tout-cas, d’ici 15 jours, il faudra venir consulter pour retirer les fils, surtout voir si tout s’est bien cautérisé. Mais vous voyez, c’est joli !”

Tyler est fan de son travail, il remet un coup de bi septique sur la plaie, qu’il essuie légèrement à l’aide d’une compresse pour ensuite appliquer un pansement qui prend entièrement la paume de sa main, mais pas le choix, il va devoir être sage durant plusieurs jours.

- “Je vais voir mon médecin référence, le docteur Matteo Atinoli pour vous faire l’ordonnance pour les soins et arrête de travail. Comment vous sentez-vous ? “

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Tyler Cooper

Regarde moi baby, je ne suis pas comme les autres...

Date d'inscription : 21/06/2024

Stupidity can't be fixed

 @Tyler Cooper  & Lysander Wright 

L'infirmier ne semblait pas être dérangé par les propos de Lysander, ce qui le soulagea tout de même. Il ne manquerait plus qu'il l'ait mal pris, et qu'il fasse un massacre dans sa main... Et en plus il allait avoir droit à ses doigts experts ? Air intéressé de Lysander.

- Mais ne ne demande que ça.

Actuellement, il demandait surtout à ce que ces doigts experts lui fassent une jolie suture, plus qu'autre chose. Mais qui sait une fois cela fait … Pour l'heure Tyler préparait surtout ses instruments de torture, bien que Lys ne sentait plus rien au niveau de sa main. Mais l'idée qu'une aiguille perce sa peau, ça le faisait un peu grincer des dents. Avant ça, il avait dit au jeune homme quelle était sa profession, et on dirait que ça ne le laissait pas indifférent. Ah oui, il faisait partie de ses lecteurs. Sa façon de lui nommer ses propres romans était néanmoins étrange, comme robotique. Comme s'il récitait quelque chose qu'il connaissait par cœur, et qu'il n'avait plus besoin d'y réfléchir, tant il savait ce qu'il disait. Passons ! Il le gratifia d'un sourire au compliment sur sa plume, qui, était bien plus belle que sa façon de parler soit dit-en passant. Quelle horreur ce serait pour les yeux de ses lecteurs ! Quelle purge ! A l'évocation de sa main blessée, raison pour laquelle il se trouvait ici, Lys baissa son regard sur ladite main, qui n'attendait que les soins. Il fera avec, et de toute façon, il n'avait pas de roman en cours à l'heure actuelle. Il reposa les yeux sur le visage si bien dessiné du jeune homme :

- Oh, je ne pensais pas avoir affaire à l'un de mes lecteurs les plus assidus ! Merci pour vos mots, et puis bon … je ne planche sur rien de précis en ce moment, donc ça n'est pas grave.

Juste des bribes d'idées, de ci de la ... Certes il écrivait sur l'ordinateur, mais à une main, c'est galère ! Il avait donc compris pourquoi il regardait de près ses faits et gestes, qui étaient pour lui plus une façon de se documenter que de se rincer l'oeil. Il haussa les épaules à cette histoire de gore. Après tout il n'y avait pas que ça dans ses écrits. Il fallait doser, sinon, on s'y fait et ça ne surprends plus. Ce qu'il préférait, c'était faire monter la tension, effrayer le lecteur autant que ses personnages, plus que de les martyriser.

- Allez-y qu'on en finisse !

Petit air dramatique, comme s'il allait se faire amputer la main. A lors que non, Tyler était juste en train de le recoudre. En vrai, ça ressemblait plus à la couture qu'autre chose. Lui même ne savait pas coudre, parce que flemme, mais connaissait le principe et la théorie, étant capable de décrire l'action. Alors ça y ressemblait, simplement sur une main humaine. Sa main, ouaip. Il aurait bien aimé pouvoir se rapprocher un peu plus pour plus de détails, mais il se contenta de rester à distance plus ou moins respectable. En peu de temps qu'il ne fallait pour le dire, sa plaie était refermée. C'était rapide en fait ! Rien à voir avec ce qu'on peut voir dans les films parfois. Il est vrai que dans les films, ils recousent souvent à vif, c'est pas la même chose aussi. Lys eut un petit sourire en coin à cette histoire de possibilité qu'il se retrouve dans l'un de ses romans, d'une façon ou d'une autre. Forcément, il n'avait jamais eu l'occasion de voir quelqu'un se faire recoudre de si près, en l’occurrence lui même, alors oui, si quelque chose de similaire devait arriver dans l'un de ses prochains ouvrages, ce sera une référence directe au jeune homme. 15 jours à rester avec tout ce bordel ? Erf … En même temps, qu'est ce qu'il croyait ? Un bisou magique et c'était réglé ? D'accord, s'il le fallait. Joli ? Il ne savait pas ce qui était considéré comme joli, n'ayant pas de point de comparaison. Par contre, il pouvait dire que c'était propre, net, précis. Lysander laissa Tyler prodiguer les derniers soins à sa main, observant comme toujours avec un grand intérêt ses mouvements, non sans remarquer au passage qu'il avait de belles mains. Longues et bien dessinées.

- Vous pouvez zapper l'arrêt de travail. J'en ai pas besoin. Et je dirais que … je sais pas. Comment je me sens la, de suite, ou en temps normal ? Parce que si c'est de suite, je dirai que ça va plutôt bien compte tenu des circonstances. Et c'est quoi la suite pour ma main ? Je veux dire, j'en fais quoi ?

On la coupe ? Non mais dans le sens, il fallait faire quelque chose ? Ou au contraire ne pas toucher ? Repasser pour les pansements ? Pouvait-il le faire seul à la maison ? C'est qu'il ne voulait pas faire n'importe quoi et se retrouver avec une sale cicatrice dans la main alors que l'infirmier avait bien fait son travail.

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“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”

Date d'inscription : 31/07/2024

Dialogue de Tyler : # ff6666
Sa tenue : photo
Sa voiture : Pick-up Ford Ranger Raptor

Sublime dessin fait par moi:

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" Stupidity can't be fixed "

feat. @Tyler Cooper et @Lysander Wright

Il est vrai que Tyler n’aime pas être achaler par une de ses collègues lorsqu’il travail. Surtout quand il a commencé un soin, il aime aller jusqu’au bout, surtout quand le patient est aussi agréable. Quand Lysander lui répond qu’il ne demande qu’à voir ce qu’il sait faire avec ses mains experte, Tyler reste ébaubi mais il prend cela de façon joueuse. D’ailleurs depuis le début il s’amuse plus que ce qu’il aurait imaginé. Il est rarement aussi détendu avec un patient, mais il ne recherche pas à se l’expliquer.

Quand Tyler se met à citer les livres qu’il connait, il ne se rend pas compte qu’il parle tel un robot, ressortant les titres machinalement. Mais bon, vaut mieux cela que de babiller. Il ne contrôle pas sa façon de réagir et son cerveau va parfois bien plus vite que ce qu’il devrait, c’est ce qui parfois le rend un peu étrange aux yeux des gens.

- “Ne vous inquiétez pas, je vais vous mignoter, je suis l’un des plus doué pour faire de joli point de suture. Vous verrez à la guérison, on ne reverra plus rien.”

Lysander avoue qu’il n’a pas de projet pour le moment et qu’il est dans une période à musarder et parfois, cela fait du bien, Tyler n’a rarement le temps de perdre son temps et même s’il n’aime pas cela, car il a toujours un besoin maladif de s’instruire, mais parfois ça fait du bien. C’est sans doute pour cela qu’il a ce double travail, pour se libérer l’esprit, il en a besoin. Comme certain peuvent se changer les idées en buvant un peu trop, ou en trainant dans les bars à la recherche de compagnie coquine.

- “On m’a toujours dit que “Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi”, je ne sais pas si c’est vrai, mais je suis le genre d’homme à aimer lire, j’en ai besoin. Et votre plume est délicieuse à lire, et je suis un connaisseur, croyez moi !”

Rapidement, Tyler se met à recoudre la main. Il est peut-être le meilleur dans son domaine, il a cependant des réflexes un peu étranges, et même si Lysander est prêt à se faire recoudre, il se concentre dans son travail et ne pense à rien d’autre. Et pourtant il sent le regard de son patient. Il peut sentir qu’on l’observe travailler, sans doute est-il curieux par ses gestes, sa dextérité et il est vrai qu’une fois concentré, Tyler va assez vite et ne laisse peut-être pas assez le temps pour que Lysander profite du spectacle. Bon, il n’y a pas d’effusion de sang, de geste bien précis car il n’a qu’une aiguille et un fils, mais il s’applique et sait que la cicatrise sera quasi invisible dans quelques jours. Alors que certaine de ses collègues aurait surement fait quelques choses de plus grossier.

L’idée d’apparaitre dans un roman sans avoir vraiment voulu cela l’amuse quelques peu. Mais bon, il sait qu’il n’est pas un sujet assez intéressant pour figurer dans un roman. Cependant Tyler ne peut s’empêcher d’émettre l’idée et adresse un petit sourire à son patient.

Maintenant que la plaie est correctement recousue, qu’elle est désinfectée et sous pansement, Tyler retire ses gants qu’il jette dans le sac poubelle prévu pour cela. Et s’il n’avait pas pensé à lui, voilà que Matteo Atinoli vient s’emparer de son esprit. Ce médecin, son supérieur mais qui est une distraction plaisante n’était pas venu dans son esprit jusqu’à ce qu’il ait besoin d’avoir l’ordonnance pour les soins futurs et un éventuel arrête de travail. A vrai dire, Tyler avait parler d’arrête de travail car c’est courant mais il n’avait pas réfléchi à l’idée que Lysander était son propre patron, qu’il n’a pas de compte à rendre et que cela ne serait pas nécessaire.

Sans vraiment avoir de raison, Tyler écoute Lysander répondre et à ses paroles, il sent le besoin de venir s’asseoir. Et même s’il y a le tabouret à ses pieds, c’est sur le lit qu’il s’installe. Doucement, le voilà qu’il vient poser ses fesses sur le lit, au niveau des genoux de son patient. C’est surement impoli, étrange, mais pas pour Tyler. Il agit instinctivement, sans réfléchir. Ce qui est chose rare.

Lysander s’inquiété ou plutôt s’interroge pour la suite et il a raison. C’est pourquoi Tyler s’installe pour prendre la parole. Après tout, il ne doit pas oublier de préciser que si Lysander se sent fébricule, même si c’est léger, il doit consulter car une montée en température peut être signe d’infection. Et s’il ne fait pas attention à sa plaie, cela peut arriver facilement. Et lui expliquer la suite pour ses soins.

- “Vous avez était courage, vous pouvez être fier de vous, vous n’avez pas bouger un pouce. Sachez que si vous vous sentez fiévreux, si vous avez le moindre signe inhabituel, je vous conseille de consulter votre médecin. Il vaut mieux s’assurer que la cicatrisation se passe bien”

Tyler qui n’est pas tactile, vient pourtant poser sa main sur le lit, frôlant le genou de son patient, pour autant il essai de paraitre le plus naturel possible.

- “Alors si je peux me permettre des recommandations, il faudrait ne pas porter de lourds sur votre main. Si vous souhaitez, c'est possible d'avoir le passage d’un infirmier à domicile pour effectuer le changement de pansement et juste mettre un coup de désinfectant les premiers jours. Par contre, si ça se met à gratter, c’est normal, c’est signe que ça cicatrice correctement. Vous souhaitez faire venir un infirmier chez vous ? Ou pensez-vous pouvoir surveiller tout ceci et le faire vous-mêmes ? Il vous est même possible de revenir entre deux faire contrôler si vous désirez vous rassurez.”

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Tyler Cooper

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Stupidity can't be fixed

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Lysander pensait qu'après avoir été recousu, le bel infirmier allait tout simplement partir, vaquer à ses autres occupation, pour aller faire son travail, tout simplement. Non, à la place, il le vit se rapprocher du brancard ou il était posé, et s'asseoir au niveau de ses jambes. Et bien soit ! C'est pas Lysander qui allait l'en dégager à coups de pieds non plus. Après tout le jeune homme était plaisant à regarder, et de bonne compagnie, alors il n'allait pas l'envoyer paître. Au contraire même, il se posa un peu plus confortablement, quand bien même il sera bientôt l'heure pour lui de partir. Il s'amusa doucement des paroles de l'infirmier, qui le félicitait d'avoir été courageux. Encore heureux ! Il n'était plus un enfant, paniqué et effrayé ! Ajoutez à ça qu'il n'était pas tout à fait à jeun, alors oui, ça aidait pas mal …

- Vous pensiez quoi ? Que j'allais me mettre à hurler partout et à faire un cinéma pendant que vous étiez en train de me recoudre ? J'aime pas les piqûres, mais l'idée de me trimballer une vilaine cicatrice à la main était encore moins plaisante ! Et oui, vous en faites pas. Si jamais je me sens mal, je file consulter !

Il devrait d'ailleurs mieux consulter pour d'autres problèmes que sa main, mais passons. Puisqu'il sentit très clairement la main de l'infirmier effleurer son genou, alors qu'il posait sa main sur le lit. Intéressant. Il essaya cependant de se concentrer un peu plus sur ses recommandations. Ne rien porter de lourd ? Ça devrait le faire. A part ses courses, Lysander ne portait pas grand chose de lourd en règle générale, donc ça devrait le faire. Repos pour sa main. Il prévoyait bien de faire quelques travaux chez lui, mais jamais, ô grand jamais les réaliser tout seul. Un type devait passer pour un devis, et il le laissera trimer tout seul. Pas pour rien qu'on paye les gens. Lui, restera sagement dans son coin, avec sa pauvre petite main meurtrie. Ce serait plus sympa d'avoir quelqu'un pour lui refaire le pansement, au moins la première fois. Ça ne devrait pas être compliqué à faire soi même, et qu'importe s'il n'avait qu'une main de libre pour ça. Il était débrouillard quand il voulait vraiment. Sur ce genre de petites choses en tout cas. Il hocha un peu la tête, comprenant que si ça grattait, c'était bon signe ici. Que faire ensuite … voyons voir ...

- Je serai partant pour que quelqu'un de plus habitué que moi fasse ça une première fois, et me montre comment le refaire ensuite. Ça ne devrait pas être compliqué je pense.

On parle d'un changement de bandage, pas de refaire une suture. Il devrait en être capable, normalement. C'était pour être aussi sûr de faire bien les choses. Alors au fond, que l'infirmier ou infirmière passe chez lui, ou bien se rendre ici pour ce faire, ça lui était totalement égal. Le temps ne lui manquait pas en ce moment, alors ça n'était pas un souci pour lui de se déplacer. Mais tant qu'à faire … Lysander planta alors son regard dans celui de l'infirmier avant de lui demander :

- Vous seriez disponible pour ça ? Si je puis profiter un peu plus de vos mains habiles, je ne dis pas non.

Le clin d'oeil qui ponctua sa phrase ? C'était cadeau.

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