Highway To The Stars est un forum city où tous les types de personnages sont les bienvenues. » Basé sur l'amour, la famille et la vie en général avec ses drames. » Aucun minimum de ligne n'est demandé. » 1 rp par mois. » La bienveillance et le respect sont nos maîtres-mots, il est important que tout le monde se sente bien sur le forum. » La chatbox est active sur le forum, il n'y aura pas de serveur discord.
évènements en cours
L'event du Creepshow Amusement Park vient d'ouvrir aux abords de Kanab,, venez vous y éclater! Un concours avathème est en cours, tu trouveras toutes les informations par ici
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Il est plus qu'évident qu'entre le jour ou Lysander avait quitté Kanab et le jour ou il était revenu, énormément de choses avaient changé ici. Outre tout l'aspect esthétique et géographique, les habitants aussi avaient changés. Des nouveaux venus depuis étaient arrivés pour compléter ce tableau. Et, peu de temps après son retour, Lysander avait fini par être intrigué par une personne en particulier. Entre deux bouteilles à vider et deux cartons à déballer, il avait pu en savoir plus sur l'adjointe au shérif locale. Dans une petite ville comme ça, les ragots allaient bon train. Et il se disait qu'elle avait participé à une affaire qui, à l'époque, avait grandement intéressé Lysander. Celle du tueur aux Etoiles. A ce moment, il faisait comme les autres, à suivre l'affaire dans les news, à se demander s'ils allaient le capturer ou non. Outre ce détail, c'était le mode opératoire du tueur qui intéressait beaucoup Lys. Ligoter ces pauvres filles et les laisser mourir de froid, c'était original. N'y voyez pas de curiosité morbide, ou du moins, rien de déplacé. Pour tout vous dire, cette affaire était restée dans un coin de sa tête depuis, se disant que cela ferait une bonne base pour un éventuel roman. Avec bien sûr une histoire qui lui serait propre, mais il souhaitait appuyer ce récit de choses concrètes. De toute manière, pour beaucoup de ses romans il se renseignait sur des choses diverses et variées histoire de ne pas dire de bêtises.
C'est ainsi qu'un bel après midi, ou, relativement sobre, Lysander s'était pointé comme une fleur au poste de police. Pas de coup de fil au préalable, rien. Par expérience, les gens refusaient au téléphone. Ou leurs assistants ça dépendait. C'est moins évident de dire non à quelqu'un en face. Lui, forcer ? Mais non voyons. C'est d'ailleurs très poliment qu'il avait demandé à la jeune policière à l'accueil : - Bonjour mademoiselle, je me présente, Lysander Wright. J'ai ouï dire qu'une certaine Regan Trask était l'adjointe du shérif. Y aurait-il un moyen d'avoir une entrevue avec votre supérieure ? - Et bien … euh, ne quittez pas... Installez-vous la bas s'il vous plaît.
Lys s'en alla se poser à ce qui semblait être un coin d'attente, tandis que la jeune femme décrochait son téléphone afin d'appeler Regan, pas bien certaine de la démarche à suivre. Ce n'est pas tous les jours qu'un type se pointe la bouche en cœur pour demander à parler à sa cheffe... - Pardon de vous déranger madame, à l'accueil un homme demande à vous voir, visiblement sans rendez-vous.
Fit-elle lorsqu'on décrocha. Lys, lui, attendait sagement, assis sur sa chaise. C'est drôle, le poste de police avait lui aussi changé, sans vraiment être méconnaissable.
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Si il y avait bien un aspect de son boulot que Regan détestait, c’était la paperasserie, l’administratif. Et Dieu sait qu’il y en avait ! Elle préférait largement être dans l’action, sur le terrain, et non derrière un bureau à rédiger des rapports, remplir des formulaires… C’était à ses yeux une pure perte de temps. Elle n’était pas bureaucrate. Cependant, son poste d’adjointe faisait qu’elle n’avait d’autre choix que de s’y plier, alors elle se mettait à la tâche, bon gré mal gré. Benjamin ne manquait d’ailleurs jamais de la taquiner à ce sujet, sachant pertinemment à quel point elle exécrait cela. En ce début d’après-midi, elle se trouvait donc à son bureau, en train de lire les derniers rapports rédigés par les officiers, et de les trier. Entre deux, elle échangeait des messages avec ses enfants, Bianca et Jeremy, afin de s’assurer que ces derniers s’acquittaient bien des tâches qu’elle leur avait demandé plus tôt dans la journée : à savoir le ménage, sortir le chien et faire quelques courses.
Elle venait de se servir une tasse de café au goût délavé lorsque son téléphone sonna. « Pardon de vous déranger madame, à l'accueil un homme demande à vous voir, visiblement sans rendez-vous. » Regan coinça le combiné entre son épaule et son oreille, tout en fouillant dans le tiroir de son bureau à la recherche d’un sachet de sucre. Son interlocutrice n’était autre que la nouvelle standardiste, Lisbeth. « Il vous a dit son nom et la raison de sa demande ? » questionna alors l’adjointe, fronçant machinalement les sourcils. « Euuh oui m’dame, il s’appelle Lysander… Wright. Par contre il n’a pas dit pourquoi… vous voulez que je lui demande ? » Regan réprima un soupir agacé. Lisbeth débutait et n’avait pas tous les réflexes. En l’occurrence, son omission n’était pas bien grave dans le cas présent. « Non Lisbeth, pas la peine. J’arrive. Merci. » Elle raccrocha, tout en songeant qu’elle avait au moins là une bonne excuse pour repousser à plus tard la corvée de paperasse.
Lysander Wright… le nom ne lui disait rien. Et elle n’avait aucune affaire en cours comportant cette identité. Si c’était pour déposer une plainte, elle le redirigerait vers un officier. Curieuse malgré elle, elle se rendit donc dans le hall d’attente pour découvrir son mystérieux visiteur. Lisbeth lui confirma d’un signe de tête que c’était bien l’homme qui se tenait assis sur une des chaises de la salle d’attente. Même son visage lui était inconnu, ce qui ne fit qu’accroitre sa curiosité à son égard. « Mr Wright ? » annonça-t-elle alors après s’être dirigée vers lui. « Regan Trask. Il parait que vous demandez à me voir ? » Elle lui tendit la main pour le saluer. « Que puis-je faire pour vous ? »
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Lysander attendait tranquillement de savoir ce qu'il en était. Peut être qu'il allait se faire envoyer paître, ce qui était fort probable. Peut être allait-il droit à un entretient ? Dépendant bien sûr de l'emploi du temps de l'adjointe, pour ça, Lys savait et comprenait que les gens n'était pas tout le temps disponibles. Peu ont le luxe d'avoir un métier sans horaires, comme lui même. L'envie de s'en griller une se fit alors doucement, comme souvent lorsqu'il attend. Même quelques minutes. Une voix l'appelant le fit sortir de ses rêveries. Il tourna la tête pour découvrir la fameuse adjointe au shérif, se relevant d'un même mouvement. Et c'est bien volontiers qu'il serra la main qu'elle lui présentait. Ce qu'elle pouvait faire ? - Beaucoup j'espère, mais ça ne dépendra que de votre bon vouloir !
Il en était bien conscient. Bon sinon, une petite présentation de sa personne et des raisons de sa venue ne seraient pas de trop. Ce n'était pas marqué sur sa tête. - Je me présente, Lysander Wright, je suis écrivain. Il y a quelques années de cela, je me suis intéressé, un peu comme tout le pays sans nul doute, à la chasse du tueur aux Etoiles.
Petite pause pour laisser à son interlocutrice le temps de peut être faire le lien entre tout ça et la raison de sa venue. Il était probable qu'elle puisse déjà voir venir sa question, à des kilomètres :
- J'ai ouï dire que vous y avez prit part, et j'aurais aimé, si possible, m'entretenir avec vous sur le sujet.
Inutile de tourner autour du pot pendant des heures. Ça, c'était drôle dans les livres, pas dans la vraie vie. Par contre, il allait attendre peut être un peu pour lui préciser que tout ce qui avait été dit dans les journaux, il l'avait lu. Qu'il avait un petit dossier sur cette affaire chez lui. Pas le dossier qu'un fou furieux ferait dans l'espoir de réussir à coffrer le type, avec le tableau en liège au mur, la carte des dispositions des victimes et tout le reste. Juste de quoi avoir de quoi appuyer ses dires, de quoi s'inspirer. Vous trouvez ça glauque ? Si vous saviez tout ce en quoi il avait pu se documenter pour ses romans … Donc non, toutes ces choses, il les connaissaient. C'est ce qu'on ne nous avait pas dit. Ces trucs que l'on tait dans l'espoir que le tueur laisse à nouveau un indice récurent, ces choses trop horribles pour les rendre publiques. Ces aspects que l'on préfère cacher au public. Petit sourire poli pour essayer de faire passer le tout.
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Son visiteur ne tarda pas à se présenter après avoir serré la main qu’elle lui avait tendu. Si la poignée de main se voulait volontaire et franche, ce qu’elle appréciait, elle déchanta rapidement dès lors qu’il lui expliqua les raisons de sa venue. Un écrivain. A ce mot, elle fronça légèrement les sourcils, ne voyant guère où il voulait en venir. Du moins jusqu’à ce qu’il évoque le Tueurs au Etoiles. Un nom qu’elle n’avait plus entendu depuis plusieurs années, et qu’elle avait relégué dans un coin de sa mémoire en espérant ne plus jamais avoir à le prononcer. Alors l’entendre de la bouche de ce Lysander Wright lui fit l’effet d’une douche froide. Regan se raidit et pinça les lèvres, tandis qu’il exprimait souhaiter un entretien avec elle à ce sujet. J’ai ouïe dire que vous y avez prit part… le mot était faible, étant donné qu’elle était en charge de l’enquête concernant les meurtres, avec sa coéquipière de l’époque. Elle avait pisté, traqué le tueur avant que lui-même ne décide de faire d’elle une cible de prédilection. Et elle avait bien failli perdre la partie cette fois-là.
Elle fut tentée de le congédier ans autre forme de procès devant tout le monde, dans ce hall, mais elle s’abstint. Un esclandre public ne mènerait à rien. « Suivez-moi. » déclara-t-elle alors, sur un ton peu amène, l’invitant à lui emboîter le pas jusqu’à son bureau, sans même daigner vérifier qu’il s’exécutait. Une fois chose faite, elle referma la porte d’un geste sec pour faire face à l’homme qui osait venir réveiller des démons qu’elle pensait enterrés depuis longtemps. « Je suis étonnée que vous vous intéressiez à une affaire qui a été clôturée voilà plus de huit ans. » observa-t-elle avec un brin de cynisme dans la voix. « Les médias de l’époque en ont suffisamment fait les choux gras… qu’est ce que vous espérez obtenir de plus avec moi ? » Elle ne doutait pas un seul instant que ce n’était pas tant l’enquête qu’elle avait mené qui l’intéressait, que son vécu en tant que victime. A l’époque, des journalistes avaient déjà tentés de l’interviewer par tous les moyens, même lorsqu’elle était encore hospitalisée, meurtrie et traumatisée. Les cauchemars, où le tueur la poursuivait jusqu’à ce lac gelé, et qu’elle tombait dans les eaux noires et glacées, avaient hanté son sommeil longtemps après, et il arrivait encore parfois qu’elle en fasse. Et cet écrivain voudrait qu’elle replonge dans ses souvenirs ? « Vous dites être écrivain… mais vous écrivez quoi au juste ? » Si ça se trouve il se prétendait écrivain mais n’était qu’un simple gratte papier en quête d’une histoire à sensation. Même si pour le coup, l’histoire n’était pas récente.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Quelque chose lui disait que ça partait mal cette histoire. Entre la tête qu'elle fit et le silence qui s'en suit, Lysander se dit que ça n'allait pas être de la tarte de la convaincre. Aurait-il dû passer un coup de fil au préalable ? Non, il savait qu'il se serait fait envoyer sur les roses. C'est pour ça que lorsque l'adjointe lui somma de la suivre, il savait au ton de sa voix que ça n'était pas gagné du tout. Il se fit pas prier pour aller à sa suite, la suivant dans son bureau, sans aucun doute, relevant un sourcil au claquement de la porte. Ça allait être compliqué, mais Lys ne se laissait pas abattre pour autant, ni même impressionné. Il ne faisait rien de mal après tout, et se disait que s'il devait trop l'ennuyer, elle ne se gênera pas pour le congédier. - Cette affaire ne hante pas mes pensées nuits et jours, si telle est la question. Mais je ne l'ai simplement pas oubliée, et votre présence ici me l'a simplement rappelée.
Une chose en entraînant une autre, les voici à se parler. Ah ça, les médias s'en étaient donné à cœur joie, faut dire ce qui est. Lysander poussa un petit soupire ennuyé : - Ah les journaux … Ils sont bien sympa, mais ils finissent tous par répéter ce que les autres racontent, et au final, ça n'est toujours que ce que la police veut bien qu'on sache. Non, ce qui m'intéresse, c'est ce qu'on ne nous a pas raconté. Les questions qu'on ne vous a pas posées.
Ça, son ressenti sur l'affaire, toutes ces choses que le grand public ignorait. C'était des choses tellement précieuses pour quelqu'un qui souhaitait écrire sur l'affaire. Alors certes, il ne voulait pas non plus faire un roman de cette histoire, mais s'en inspirer. Nuance. Et puis même, elle fut au cœur de l'action ! Elle y était ! A part le tueur lui même, elle était la personne qui pourrait le mieux parler de cette affaire. Visiblement, elle ignorait qui il était. Ça pouvait jouer à son avantage. Si elle avait lu l'un de ses romans il y aurait peut être eu un risque quelconque qu'elle refuse totalement. Certains passages étaient assez graphiques, et elle aurait pu penser qu'il ne voulait que les détails glauques. Pas forcément. Il avait une très bonne imagination sur ce point-la, donc, il pouvait s'en passer. Il aimait surtout en savoir plus sur le ressenti des forces de l'ordre à l'époque, comment ils ont géré ça, quel impact ça a eu sur leurs proches, qu'est ce qu'on nous a caché … - Mon domaine de prédilection est l'horreur. L'épouvante, le thriller psychologique … J'ai fais d'autres choses mais c'est ce que je préfère. Si vous voulez, ma page wikipédia vous résumera ça très facilement.
Si ça pouvait l'aider à la convaincre de la chose. C'était bien pratique ce truc de temps en temps, il faut bien l'avouer. Et puis comme ça, ça lui prouvera peut être qu'il était quelqu'un de sérieux, pas un petit curieux du coin.
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Regan se trouvait dans une situation délicate. Si elle se montrait trop vindicative, Wright, qui semblait assez observateur, en déduirait que cette affaire la touchait encore à titre personnel, et risquait de l’utiliser contre elle. Mais elle n’avait aucune envie non plus de se montrer coopérative pour autant. Replonger dans ses souvenirs, ses cauchemars, les reviviscences de son kidnapping, tout ceci, elle ne voulait absolument pas. Elle avait bien trop peur de se faire rattraper par ses démons, même huit ans plus tard. Cependant, congédier l’écrivain s’annonçait être une tâche ardue, l’homme paraissant déterminé et pas du tout du genre à se décourager facilement. Wright précisa que l’affaire du Tueur aux Etoiles ne hantait pas ses pensées nuits et jours. Vous avez bien de la chance, songea-t-elle amèrement. « J’ose espérer que ma carrière ne se résume pas à une seule affaire ! » ironisa-t-elle lorsqu’il mit en avant le fait que sa présence en ville lui avait rappelé l’enquête à son bon souvenir.
Lysander argua le fait que les journaux répétaient tous la même chose, et ne présentaient qu’une version « officielle » insuffisante. Il ajouta ensuite qu’il recherchait les non-dits, somme toute. Les questions qu’on ne lui avait pas posé… « Si tout n’est pas étalé au grand public dans les journaux, c’est qu’il y a une raison, Mr Wright. » Elle darda sur lui un regard dur. Elle l’imaginait déjà lui poser les questions les plus indiscrète sur son expérience entre les mains du tueur, ce qu’elle avait pu ressentir alors qu’elle était à sa merci, persuadée qu’elle ne reverrait jamais ses enfants, ou pire encore, la terreur qui la prenait aux tripes lorsqu’il s’approchait d’elle, ou lorsqu’il avait emmené et dévêtue pour lui faire subir le même sort qu’aux autres victimes. Sans compter la course poursuite où elle avait failli périr. « Il y a des questions qu’il ne vaut mieux pas poser vous savez. » se borna-t-elle à répondre, tout en rongeant son frein.
Son domaine de prédilection était l’horreur. Les thrillers psychologiques. Nous y voilà. « Vous être en train de me dire que vous comptez écrire un… roman sur cette histoire ? Vous ne trouvez pas ça indécent, vis-à-vis des proches des victimes ? » C’était exactement ça qu’elle exécrait chez les journalistes en général. Le sensationnel au mépris du respect de l’humain. « Je ne doute pas que votre page Wikipédia doit être passionnante, mais si vous voulez des informations, je vous invite à aller les chercher ailleurs qu’auprès de ma personne. Cette affaire est close depuis plusieurs années. Je ne vois aucun intérêt à déterrer toute cette histoire maintenant. » Ce n’était certainement pas la réponse qu’il espérait, et elle doutait fortement qu’il lâche le morceau aussi facilement.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
- Oh ça, vous le savez sans nul doute mieux que moi !
Répliqua t-il d'un ton léger quand à sa carrière. Il n'avait pas la moindre idée de quelles autres affaires elle avait pu et pouvait s'occuper, mais le fait est que celle du tueur aux Etoiles était sans nul doute sa plus célèbre. Cela ne mettait pas de coté toutes les autres pour autant, mais ce n'est pas pour l'arrestation de Mamie Bernardette en 2013 pour vol de journaux de ses voisins que Lysander était la. Et il se doutait bien que les raisons pour lesquelles on ne disait pas tout au public étaient variées, mais justifiées. - Je n'en doute pas un seul instant, Madame l'adjointe.
Il se voulait poli et calme, mais il ne pouvait que saluer le fait que Mme Trask savait en imposer. Ça se voyait qu'elle en avait vu d'autres dans sa carrière, et Lysander l'imaginait facilement imposer le respect au boulot. En même temps pour être à son poste, il le fallait bien. Et quand aux questions à ne pas poser : - Parce que je voudrai pas entendre la réponse, ou parce que vous n'êtes pas prête à la dire ?
Un emmerdeur qui avait toujours réponse à tout ? Oui un peu. Ah mince, il aurait peut être dû lui dire d'emblée ne pas vouloir écrire directement la dessus. Effectivement, ne serait-ce que pour tous les proches des victimes, ça ne se faisait pas. L'histoire et les plaies étaient encore fraîches mine de rien. Et oui, sa page wiki était très passionnante, à n'en pas douter! Bon, il semblait qu'elle ne soit pas très partante pour collaborer. Elle ne l'avait pas fichu dehors, mais on en était pas loin. Alors, essayons d'expliquer un peu les choses calmement, profitant du fait qu'elle ne l'avait pas mis à la porte à coups au derrière. - Tout d'abord je souhaite clarifier un point : je ne veux pas écrire un roman sur cette histoire. Ce que je souhaite, c'est m'inspirer de cette affaire, et de la, inventer une histoire. C'est mon boulot, d'inventer. Mais lorsque je peux me baser sur quelque chose de solide, c'est encore mieux. C'est un peu difficile d'imaginer ce qui peut se passer du coté de la police quand on n'y a jamais été.
Par exemple. On a beau dire qu'on a qu'à regarder des séries policières, mais ça reste toujours le point de vue de quelqu'un d'autre. C'est vrai que souvent, un rien faisait germer son imagination. Un film, un autre livre, des faits divers, une simple balade … Tout était prompt à l'inspirer. Mais il y a des aspects qu'il aimait peaufiner. Comment la police avait vécu une affaire par exemple. - Mais j'ai tout de même une question à vous poser : pourquoi prendre le temps de discuter avec moi de tout ça, si vous ne voulez pas en parler ? Il aurait été plus simple de me congédier au hall d'entrée vous ne trouvez pas ?
Lysander doutait fort qu'elle l'ait fait venir jusqu'à son bureau pour simplement en savoir plus sur ses intentions. Si elle était fermée à l'idée d'en parler avec lui, pourquoi l'aurait elle fait venir jusqu'à son bureau ? Elle aurait très bien pu le laisser en plan tout à l'heure non ?
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Sentant l’irritation atteindre un certain degrés de paroxysme, mais se refusant de se laisser s’emporter devant Wright, Regan alla se servir un café sans même daigner lui en proposer un. Délibérément, cela va de soi. Sa politesse lui tapait littéralement sur le système. Trop poli pour être honnête. C’était souvent ce que son propre père disait lorsque quelqu’un ne lui revenait pas mais que cette personne faisait preuve de trésors de courtoisie. Cependant, lorsque l’écrivain enfonça le clou, lui demandant si son refus de parler de l’affaire venait du fait qu’il ne voudrait pas entendre les réponses, ou bien d’elle qui n’était pas prête à les prononcer, elle se hérissa instantanément. Ses yeux s’étrécirent et ses doigts se crispèrent autour de la tasse qu’elle tenait entre ses mains. « Vous n’êtes vraiment pas du style à essuyer un refus, n’est-ce pas ? » biaisa-t-elle enfin, après avoir longuement hésité à lui jeter le contenu de sa boisson au visage. Assurément, si cela n’aurait pas résolu son problème, cela l’aurait soulagée. Mais elle n’en fit rien.
Wright se lança dans des précisions concernant ses intentions. Il voulait s’inspirer de l’histoire, la réinventer. Mieux appréhender le travail de la police pour mieux le retranscrire, en quelque sorte, assurait-il. « Excusez moi mais je ne comprendrais jamais la fascination des gens pour le morbide. Je vous garanti qu’en vrai, ce genre d’affaire n’a rien de… divertissant. Ni de romanesque. C’est glauque et déprimant au possible. » Sa seule motivation à elle était de mettre fin aux agissements d’un psychopathe et de sauver des vies. Pas d’entrer dans son esprit ni de s’émerveiller devant son intelligence retord. Elle laissait ça aux profilers, tout en se demandant comment ces derniers pouvaient parvenir à demeurer sains d’esprits sur le long terme.
Pourquoi prenait-elle malgré ces réticences le temps de deviser avec lui, si elle ne voulait pas échanger sur le sujet ? Pourquoi ne pas l’avoir congédier d’office ? « Je voulais m’assurer de vos intentions d’abord…. Et je ne voulais pas risquer un esclandre au beau milieu du hall du poste de police. » Si elle l’avait dégagé sans autre forme de procès, elle n’avait alors aucune idée de comment il réagirait. Les civils présents sur les lieux n’avaient pas à être témoins de ce type de scène. Wright était du genre pugnace, et il ne lâcherait pas le morceau aussi facilement, elle en avait la certitude. Elle but une gorgée de son café, pesant le pour et le contre. Dans le cas où elle refusait catégoriquement d’évoquer l’affaire avec lui, ne risquait-il pas de se rediriger vers ses enfants ? Du genre, quels souvenirs ils avaient de cette période, comment était leur mère pendant l’enquête, après son kidnapping, etc, etc ? tout était envisageable, d’autant s’il faisait parti de ces types sans scrupules pour parvenir à leurs fins. Ne devait-elle pas lâcher un peu de leste de ce fait, pour « l’amadouer ? ». Si ses questions se cantonnaient purement à l’aspect « technique » du boulot de flic, elle serait en mesure de lui apporter quelques réponses tout à fait basiques. Mais s’il tapait dans son expérience plus personnelle… là elle mettrait la holà immédiatement.
« Juste par curiosité ? Quel genre de questions voudriez-vous me poser ? » se hasarda-t-elle finalement, se préparant mentalement au pire.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Il observa sagement la policière aller se faire un café. Oh il se doutait bien qu'elle n'allait pas lui en proposer, il ne la sentait pas vraiment prompte à discuter. Pas pour le moment en tout cas. On va y aller en douceur, histoire de ne pas l'effrayer. Si pour le moment elle ne lui avait pas dit d'aller se faire voir, il le sentait, il marchait sur des œufs. Lysander adressa simplement un sourire à l'adjointe. Effectivement, dans le genre sale bête tenace, il était pas mal situé. Après tout de même il savait s'arrêter quand il s'adressait à un mur, soyons réalistes. Ceci dit, en temps normaux il ne lâchait pas facilement l'affaire. Si ça n'était pas pour aujourd'hui, alors peut être pour le lendemain. Mais il ne baissait pas les bras. - Parce que vous y êtes plus fréquemment confrontée que la plupart d'entre nous. Et pour tous les autres, c'est la part d'adrénaline dont on a besoin. Avant le danger se trouvait dans la nature, aujourd'hui dans notre société ou nous n'avons plus à affronter le danger de la sorte, on va chercher les frissons ailleurs.... Et sûrement parce que certains sont peut être un peu détraqués, je vous l'accorde.
Il se mettait un peu dedans, il faut l'avouer. Il n'était pas non plus totalement net d'esprit par moments il faut l'avouer. Pour écrire les choses qu'il écrivait en tout cas, par moments il fallait en tenir aussi une couche. Et après ça se demande pourquoi ça tombe dans l'alcool et la drogue … Mais ce n'est pas pour ça qu'il était la. Il hocha la tête d'un air entendu quand au pourquoi du comment elle ne l'avait pas renvoyé tout à l'heure. Oui, c'est logique. C'est sûr, elle ne le connaissait pas, elle ne pouvait pas prévoir comment il allait réagir. Il n'aurait pas fait de cirque en tout cas. Lysander aurait laissé passé quelques jours, puis aurait tenté de nouveau le coup, avec cette fois peut être un mail, un coup de fil … Il la regarda boire son café, lui laissant le temps dont elle avait besoin pour digérer les informations, et sans nul doute, savoir quoi faire de lui ensuite. Genre, le virer maintenant ou plus tard ? Ah non même pas. Elle voulait un peu tâter le terrain, savoir au moins ce qu'il entendait par poser des questions. - Je dois vous avouer que c'est vaste. J'aurais des questions sur beaucoup d'aspects différents. Que ce soit votre vécu en tant que policière en un premier temps, comment on gère une telle affaire et sa vie privée, et bien sûr des questions différentes sur l'affaire.
Oui forcément, les détails glauques ! Bien entendu. Mais son ressenti, comment elle l'avait vécu, comment des années après elle continuait à avancer … - Mais je ne pensais pas, si vous acceptiez, vous poser ces questions ici. Et pas pendant vos heures de service non plus. J'en abuse déjà à l'heure actuelle. Ça, et discuter au préalable de vos limites. Je sais qu'il y a malgré tout des choses que vous ne pouvez et ne devez pas raconter.
Il n'était pas non plus totalement idiot, il savait qu'il y avait encore des choses qu'elle n'avait pas le droit de divulguer. Même à un écrivain, qui ne fera rien d'autre que de prendre des notes et boire ses paroles, on ne sait jamais.
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Son explication quant au fait que les gens lambda avaient besoin de leur dose d’adrénaline en cherchant le frisson autrement que dans leur vie réelle, mais qu’elle en tant que flic avait sa dose, ne satisfaisait pas totalement. Certes, il y avait sans doute une part de vrai, ce qui expliquait en partie l’attrait des gens pour les films d’horreur, les attractions à sensation ou les sports extrêmes, etc… mais entre « sensations » et « glauque » ou morbide, y avait tout de même une différence notable selon elle. « Je mise plus sur la partie détraqués personnellement. » rétorqua-t-elle, le nez dans sa tasse. En faisait-il partie lui-même ? Certainement, songea-t-elle, même si Wright lui semblait très rusé et intelligent pour un « détraqué ».
Il daigna ensuite lui apporter des précisions concernant la nature des questions qu’il serait susceptible de lui poser. Sans doute espérait il faire taire ainsi ses inquiétudes et qu’elle coopérerait plus facilement. Toutefois, il demeurait lui-même assez évasif sur le sujet. Son vécu en tant que policière. Soit. Cette partie là n’était pas trop risquée. Gérer une telle affaire et sa vie privée. On ne gère pas, fut la réponse qui germa instantanément dans son esprit. Elle avait toujours délaissé sa vie privée au profit de son boulot. Ses enfants le lui reprochaient assez. Tout comme son ex-mari auparavant.
Sans doute l’écrivain imaginait-il retourner la situation en sa faveur et la faire fléchir en ajoutant qu’il la laisserait poser ses propres limites avant de l’interroger. Regan devait admettre qu’il était fin stratège sur ce coup-là. Elle saluait presque l’adresse avec laquelle il avait su placer ses joueurs sur l’échiquier. Songeuse, Regan le fixa sans mot dire un long moment, ses ongles tapotant sur l’email de sa tasse. Elle pesait le pour et le contre. Si elle le congédiait, elle devinait déjà qu’il reviendrait à la charge, à distance, peut être avec une tactique d’approche différente. Il avait de la ressource, elle n’en doutait pas un seul instant. Si elle s’obstinait, il irait probablement glaner des informations ailleurs, au risque d’importuner ses propres enfants, ou pire, son ex-mari. Bon, qu’il dérange Joe était le cadet de ses soucis, mais elle savait pertinemment que ce dernier se ferait un plaisir de déballer un tas de choses à son sujet, quitte à déformer un peu la réalité. Quant à ses enfants, il était hors de question que Wright les approche, d’une manière ou d’une autre.
Le fait qu’il souhaite l’interroger hors de ses horaires de travail et du poste de police jouait également en sa faveur. A l’époque, juste après la clôture de l’enquête, la psychologue à Helena lui avait conseillé de ne pas hésiter à verbaliser ses ressentis, histoire de ne pas tout conserver en elle, afin d’évacuer au mieux le traumatisme. Conseil qu’elle n’avait guère appliqué jusque-là, hormis sans doute quand elle avait évoqué l’affaire avec Ben au début de leur collaboration. « Le RedStone. 20h ce soir. » finit-elle par lâcher, lui donnant rendez-vous au bar saloon de la ville afin de poursuivre cette… conversation, sans préciser toutefois si elle acceptait ou non de coopérer pleinement.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Bon, il ne pouvait pas nier que les gens étaient plutôt détraqués pour s'intéresser de près à tout ce qui peut être glauque. Des fois ils vont plus loin que ce qu'ils ne peuvent réellement supporter. Un jour peut être, Lysander s'attardera sur le pourquoi du comment il aimait tant raconter des histoires effrayantes, glauques, sombres. Un jour ! En attendant, il adorait ça, et son public en redemandait visiblement, alors pourquoi se priver ?
La suite cependant, lui parut très longue. Plus qu'elle ne l'était réellement, sans aucun doute. Il avait expliqué à l'adjointe ce qu'il souhaitait, le genre de questions qu'il aimerait poser sans pour autant rentrer dans le détail. Le fait qu'ils poseront tout de même certaines limites avant de se lancer. Pour avoir déjà interviewé des professionnels, il savait maintenant qu'il y a des limites à tout. Que chacun a ses propres barrières, qu'ils ne peuvent pas tout dire non plus. Après, il était déjà bien content de ce qu'ils concédaient à partager avec lui. C'était du pain béni, une grande source d'inspiration ! Alors, il se tu. Ça arrive. Parfois. Quand c'est important. En rajouter aurait pu jouer en sa défaveur, donc il la laissait penser le pour et le contre. Et après un moment qui lui parut interminable, elle finit par lui donner rendez-vous. Ce soir à 20h. Si intérieurement, Lys faisait une petite danse de la victoire, à l'extérieur, il se tint un peu plus que ça, se contentant de hocher la tête avec un petit sourire. - Très bien. A tout à l'heure alors, je ne vais pas plus abuser de votre temps comme ça.
Il lui adressa un dernier sourire courtois avant de quitter les lieux. Il savait que ça n'était pas pour autant totalement gagné ! Mais elle avait déjà accepté de le voir, dans un lieu neutre, qu'elle avait choisi, à une heure qui l'arrangeait. C'était un très bon début ! Oh il savait très bien ce qu'il allait faire en attendant l'heure du rendez-vous : rentrer chez lui et préparer ses questions !
Cette activité lui prit une bonne partie de l'après midi. Il se disait bien qu'il ne pourra sans aucun doute jamais toutes les lui poser ce soir même. L'un et l'autre avaient besoin de dormir après tout, et l'adjointe devait avoir une famille. C'est pas parce que personne ne l'attendait lui que ça n'était pas le cas pour elle. Ceci fait, il était tout de même allé prendre une petite douche, et s'était changé. On n'était bien sûr pas sur un vieux plan drague, mais il voulait au moins être présentable. C'est d'ailleurs en s'habillant qu'il se dit que, si ça se trouve, elle ne viendra même pas. Bon. Tant pis, il s'y rendait pour sa part. Si elle ne venait pas, il aurait de quoi s'amuser, mais serait bien déçu. On verra bien. Car un quart d'heure avant l'heure prévue, Lysander était arrivé au Redstone. Il s'était installé à une table, choisie au pif, mais s'assied de façon à pouvoir voir l'entrée, si jamais elle venait. Et en l'attendant, avait déjà commandé de quoi boire. Faut bien s'occuper. Il garda de coté pour le moment son bloc notes, préférant ne pas y aller trop vite.
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
Tout le restant de la journée, Regan rumina son entretien avec Wright. Avait-elle bien fait de lui fixer ce rendez-vous au Redstone ? N’aurait-elle pas du le congédier sans autre forme de procès ? A dire vrai, elle pouvait toujours ne pas se rendre à ce rendez-vous. La perspective était tentante, mais pourtant, pour une raison qui lui échappait encore, elle ne pouvait s’y résoudre. Elle n’avait qu’une parole, même si celle-ci lui coûtait. Lysander Wright ne serait pas l’exception à la règle. L’adjointe pris cependant le temps de repasser chez elle après avoir quitté le poste de police, histoire de se rafraichir un peu, se changer, et checker ce que faisaient ses enfants.
Cisco, le chien de la famille lui fit la fête quand elle arriva. Evidemment, ni Jerem’ ni Bianca n’étaient là. Elle sorti rapidement le fox pour qu’il fasse ses besoins, puis vérifia qu’il restait suffisamment à manger dans le frigo. Au passage, elle se résigna à ranger un peu, pestant contre les affaires qui trainaient, sans compter la vaisselle sale qui trônait encore dans l’évier. Elle n’avait pas mentionné son étrange rencontre avec l’écrivain, ni l’entrevue prévue ce soir au pub, face à Benjamin. Ce dernier désapprouverait certainement par ailleurs, même si finalement, toute cette histoire ne la concernait qu’elle et elle seule. A l’époque des faits, elle ne connaissait absolument pas Kane. Et ceux-ci ne s’étaient pas déroulés à Kanab, mais a des milliers de kilomètres de là.
Après avoir laissé un post-it sur la table à l’intention de sa progéniture, et une caresse au chien, Regan pris la direction du Redstone, non sans une légère appréhension. Ce n’était pas Wright qui l’inquiétait en soi, non. Mais plutôt le sujet qu’ils allaient aborder, et ce qu’elle se sentait prête ou non à verbaliser. A 20h01, elle se garait sur le parking du pub. A 20h03 elle entrait dans l’établissement, cherchant des yeux l’écrivain. Elle le trouva rapidement, assis à une table. D’une certaine manière, elle avait espéré qu’il ne soit pas là, même si elle savait pertinemment qu’il n’en serait rien. Pour rien au monde il n’aurait loupé leur entrevue. Elle se dirigea vers la table qu’il occupait, un masque neutre sur son visage, puis s’installa en face de l’homme. « Je vous préviens, cela ne prendra pas toute la soirée. » annonça-t-elle de tout go tout en s’asseyant, sans autre forme de préambule.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Sagement, Lysander attendait la venue, ou non, de Regan. Traînant un peu sur son portable afin de faire passer le temps, il n'avait pas spécialement besoin de se rafraîchir la mémoire au sujet de l'affaire. Il la connaissait bien, mais encore une fois, Lys ne savait que ce que les médias ont bien voulu dire au grand public. Allait-elle venir ou pas, c'était la grande question du soir ! Il allait bien vite être fixé. Si elle ne venait pas à l'heure, et bien, il attendrait encore maximum une demi heure. Après ça, il restera ou il était pour juste picoler. Gros programme, effectivement. Mais, à son grand plaisir, il vit l'adjointe arriver dans le bar. Il n'essaya pas de cacher le petit sourire que cette vision lui procura. Pas de penchant caché, ou autre hein, il n'éprouvait rien du tout pour elle, qu'on soit clair. C'est l'idée qu'il allait avoir ce petit entretient dont il avait très, très envie. Il s'en frotterai les mains ! - Moi aussi je suis ravi de vous revoir.
Petite tentative pour essayer de détendre l'ambiance. Ils n'étaient pas la pour faire copain copain, mais si on pouvait faire en sorte que les choses se passent de façon plus détendue, ça serait mieux pour tout le monde. Après si elle ne voulait pas, aucun problème, il s'y fera. Il était déjà bien content qu'elle ne lui ait pas posé un lapin, alors il n'allait pas non plus abuser. Il fit un signe au serveur de revenir vers leur table, avant de dire à Regan : - Prenez ce que vous voulez, c'est pour moi.
Encore heureux. Si déjà elle lui donnait de son temps et des réponses à des questions, la moindre des choses, c'était de lui offrir un verre. Ou un café, ou ce qu'elle voulait, peut importe. Ceci de réglé, Lysander regarda la femme face à lui, et opta pour entrer à nouveau dans le vif du sujet sans plus tarder. - Bon. Si vous êtes d'accord, on va d'abord parler de vos limites. Des choses dont vous ne voulez pas du tout parler, ou de celles dont vous n'avez pas le droit. Pour ce dernier point, je ne peux pas deviner ce que vous n'avez pas le droit de divulguer.
L'interroger, oui, avoir son ressenti sur plein de choses, certes, mais lui faire briser le secret professionnel ? Non. Comme elle était la, Lys sorti de quoi noter, pour d'abord se rappeler les points à ne pas aborder. Il avait bien sûr quelques questions toutes faites, mais il savait qu'il en posera d'autre au fur et à mesure, selon le feeling, comment la policière répondait … On verra.
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”
Regan Trask
admin ☆ light reflects the soul
Âge : Quarante deux ans que Regan a vu le jour, un treize décembre, plus précisément. Vit plutôt bien cette étape de la quarantaine dans l'ensemble.
Statut civil : divorcée depuis déjà plusieurs années, mère de deux grands ados qui lui en font voir de toutes les couleurs, on peut pas dire que la vie privée de Regan soit très... simple.
Métier : Adjointe au shérif au Kanab Police Department, depuis fin 2016 Etait détective à Helena, dans le Montana auparavant
De toute évidence, Wright était ravi qu’elle ait honoré leur rendez-vous. Sans doute lui aussi avait envisagé l’hypothèse qu’elle lui pose un lapin. Elle demeura cependant hermétique à sa tentative d’alléger l’atmosphère, bien décidée à ne pas « copiner » avec l’écrivain. Il héla le serveur, précisant qu’il l’invitait. Regan hésita, puis commanda une bière. Après tout, elle n’était plus en service à cette heure-ci, et il lui faudrait bien ça pour affronter ce qui allait suivre. Par ailleurs, Wright ne tarda à revenir au vif du sujet. Il voulait qu’elle pose ses limites. Elle se retint de hausser les sourcils d’un air circonspect. L’affaire du Tueur aux Etoiles était close depuis plusieurs années et en soi, il n’y avait que peu d’informations qui puissent demeurer « secrètes. ». Le modus operandi du tueur avait été décrit en long, en large et en travers par les médias lors des meurtres. Il enlevait des femmes sur une route de montagne, après avoir tiré dans leurs pneus pour leur faire quitter la route. Ensuite, il les gardait un temps dans sa cachette – des cabanes de mineurs désaffectées – avant de les emmener au milieu de nulle part, de les déshabiller avant de les attacher à un arbre, dans la neige et le froid, et les laisser mourir d’hypothermie. Sa signature : la constellation du Scorpion gravée à même l’écorce de l’arbre où était sacrifiée la malheureuse. Regan avait été sa dernière victime, sauf qu’elle était parvenue à lui échapper après plusieurs jours de captivité. Il l’avait poursuivie et leur course poursuite s’était achevée sur un lac gelé, dont la glace avait cédé sous leur poids. Les renforts étaient arrivés miraculeusement au même moment. Regan avait pu être sauvée mais pas le tueur.
« Je peux vous parler de l’enquête, du mode opératoire du tueur. Des victimes également. » Elle fronça les sourcils, et s’interrompit alors que le serveur lui rapportait sa bière. Puis, elle se pencha vers Lysander. « Mais ne comptez pas sur moi pour vous livrer des détails croustillants concernant mes instants passés entre les mains de cette ordure. » précisa-t-elle tout en lui lançant un regard appuyé. « Vous pouvez éventuellement me faire part de ce que vous détenez vous comme informations sur cette affaires. » Elle espérait que le message était bien passé, auquel cas elle n’hésiterait pas à mettre fin à leur entrevue. Il y avait des choses qu’elle n’avait même pas évoqué devant la psychologue de la police, ce n’était pas pour les délivrer à un écrivain en quête de sensationnel.
Lysander Wright
member ☆ light reflects the soul
Surnom : Lys
Âge : 41 ans
Statut civil : En instance de divorce
Métier : Ecrivain à succès, dont le domaine de prédilection est l'épouvante
Logement : Une maison sur Hawthorne
Messages : 170
Trigger Warning : Thèmes abordés : alcool et dépendance, drogue.
Infos diverses : ‹ A un sérieux problème avec l'alcool, qu'il n'est pas prêt d'affronter.
‹ A deux enfants dont la mère les a éloignés, pour leur bien, chose avec laquelle il est d'accord pour le moment.
Si elle pouvait lui parler un peu plus de l'enquête et du tueur, et même des victimes, ça lui allait très bien. Elle pensait avoir tout dit aux journalistes, mais tout de même, du temps était passé depuis, elle n'était plus à chaud comme à l'époque. Sûrement que des détails passeront à la trappe, mais elle avait sûrement assez de recul à présent pour lui parler d'autres choses, ou les raconter différemment. Quand elle se pencha vers lui, Lysander soutint alors son regard, s'attendant à une grande déclaration. En un sens, ce fut un peu le cas, mais pas dans le sens ou il l'aurait espéré. Il tenta de contenir sa déception, soupirant. - Dommage !
On ne va pas se mentir, si elle avait accepté de lui raconter ce passage la de sa vie, il l'aurait bénie ! Le récit d'une survivante ! D'une policière qui a réchappé au pire ! Qui a réussi à s'enfuir avant que le tueur en série qu'elle pourchassait ne commette l'irréparable ! Oh ce serait tellement le résumé parfait d'un possible roman ça … Mais non, il ne voulait pas écrire de roman sur la vie de l'adjointe. Juste récolter des informations différentes de celles qu'il avait déjà, et avoir le ressenti de quelqu'un ayant été au cœur de l'affaire. Littéralement. D'ou sa déception quand au fait qu'elle refuse d'évoquer ce passage en question. Cependant, il n'était pas un connard sans cœur. Il releva légèrement les deux mains de la table, l'air entendu : - Mais je comprends. C'est noté.
Pour le moment donc, n'évoquons pas ce sujet. Quoi ? Ah, vous pensiez qu'il avait abandonné l'idée, genre, totalement ? Vous êtes mignons. Oh non, d'abord discutons un peu, mettons Mr Trask en confiance, et selon ou ils en sont … A voir. Mais pour l'heure, il allait éviter la question. Quand aux informations qu'il détenait … - La je risque de vous décevoir, je ne sais vraiment que tout ce que la presse a bien pu raconter.
Et il disait bien tout. Pas juste les journaux de grande écoute. Les quelques interviews qui ont été faites, les articles dans la presse. Plus les informations que l'on devait trouver par soi même en fouillant le net pour avoir plus de détails concernant une chose ou une autre, que ce soit sur le lieu des meurtres, les victimes, ou d'autres choses … Leurs boissons arrivèrent, et Lys remercia le serveur d'un signe de tête, avant de redonner son attention à l'adjointe. - Sachez aussi que, au travers de ces questions, ce n'est pas que les informations que vous voudrez bien me donner qui m'intéressent. C'est vous. Pour la peine, pas en tant qu'ancienne captive si vous ne le voulez pas, mais en tant que membre des forces de l'ordre. Comment vous l'avez vécu en tant que … en tant qu'être humain en fait ! La presse relaye des informations, pas des émotions.
Et c'était ça qu'il voulait aussi. - Et si nous faisions les choses dans l'ordre de l'enquête ? Tout en occultant les points que vous refusez d'évoquer bien entendu. Le commencement donc. Pensiez-vous que, le jour ou on vous a confié cette enquête, ça allait prendre une telle ampleur ?
D'un meurtre isolé, passer à une chasse à l'homme, à un tueur en série complètement barjo, ça a de quoi chambouler, non ? On apprends à gérer ça à l'école de police ?
_________________
“And once the storm is over, you won’t remember how you made it through, how you managed to survive. But one thing is certain. When you come out of the storm, you won’t be the same person who walked in.”