Dialogue de Tyler : # ff6666
Sa tenue : tenue normal
Sa voiture : Pick-up Ford Ranger Raptor

" Lasagne party "

feat. @Tyler Cooper et  @Dylan Cooper  

La journée se déroule comme à son habitude. Les patients arrivent, repartent assez vite, parfois dans un autre service, parfois soigné et rentrent chez eux... C’est une routine que j’aime, surtout qu’aujourd’hui, je suis affilié au service du magnifique docteur Atinoli. Je sais que je ne suis pas le seul à aimer travailler avec lui, mais en ce qui me concerne, je suis bien plus productif quand je suis sous ses ordres. Le docteur Atinoli Matteo est le médecin urgentiste le plus demandé, je l’ai vite compris quand je vois l’admiration de certaines autres infirmière. Mais même si je fais partie de ses fans, chez moi, c’est totalement différent. L’attirance que j’éprouve pour cet homme n’est pas passagère, ni malsaine. Enfin si, si j’écoute les dires de mon père, le fait que j’ai une attirance pour un homme, fait de moi quelqu’un d’impur qui a des idées malsaines, que le démon rode en moi... Bref, des conneries que j’ai très vite évité d’écouter. Mais à croire qu’avoir été élevé avec ses paroles, ça reste ancré au plus profond de moi. C’est peut-être pour cela que ma vie privée est assez vide, que je bloque sur certaines choses et que je n’arrive pas à me construire une vie privée, comme beaucoup à mon âge peuvent déjà avoir. En-tout-cas, y a un homme que j’aimerais voir en dehors du travail, mais il est comme inaccessible, je le sais bien. Du coup, je me contente de travailler à ses côtés.

En-tout-cas, moi qui suis assez difficile avec le contact des autres, que les odeurs peuvent parfois m’être désagréables, avec Matteo tout me semble naturel. C’est aussi pour cela que j’apprécie de travailler avec lui.

La journée avait bien commencé quand un médecin généraliste vient me demander. C’est rare, mais ça arrive. Ce médecin est spécialisé dans la chirurgie réparatrice et il connaît ma dextérité pour faire des points de suture. Du coup, j’étais à la fois content qu’on me reconnaisse mon talent, mais à la fois triste que Matteo me laisse travailler dans un autre service pour la journée. Un infirmier est absent et je suis demandé pour le remplacer. C’est cool, mais je perds le contact avec Matteo et ça, ça me plaît beaucoup moins. C’est pour cela que je ne suis pas aux urgences quand Pako et Dylan se présentent. J’apprends d’ailleurs leurs visites que bien tard, quand ils ont déjà quitté le service. On peut facilement imaginer l’inquiétude qui est en moi quand j’apprends que mon neveu a fait une crise d’allergie et que je n’ai pas été prévenu. J’ai passé la journée à refermer des blessures à divers endroits, parfois plus facile que d’autres, mais je sais que mon travail est propre et que chaque patient n’aura quasiment pas de séquelle quand la plaie sera totalement cicatrisée. J’étais dans les vestiaires quand Matteo arrive et m’annonce que mon frère et son fils sont venu. J’ai compris l’essentiel, que c’est lui qui s’est occupé d’eux, que tout va bien, mais malgré cela, je reste inquiet. Je sais que Matteo est un très bon médecin, qu’il a pris soin de mon neveu, mais je ne peux m’empêcher d’être stressé pour Pako. Il est tout pour moi, ce petit ange. J’aurais aimé être là pour lui, mais il était trop tard. Je remercie Matteo pour avoir pris soin de mon neveu, et même si j’aime être avec lui, je m’excuse, car ma journée est terminée et j’ai besoin de voir de moi-même si Pako va bien. Je me change assez vite pour ensuite saisit mon sac de sport qui contient mes affaires de travail qui vont vite trouver place dans ma machine à laver. Je saisis mes clés de voiture et après un dernier coup d’œil vers l’homme, qui je l’espère, sera encore demain mon supérieur, je le salue et je quitte vite l’hôpital. Ce soir s’était prévu que je passe chez mon frère pour manger en famille, mes horaires tombe bien, mais j’ai plus hâte de rentrer et voir si tout va bien. D’ailleurs, je ne sais pas si j’ai été imprudent sur la route, mais je trouve que je suis vite arrivé chez eux. Car rapidement me voilà devant chez Dylan, à ouvrir la porte de mon jeu de clefs.

J’ai à peine franchi le seuil de la porte que je peux entendre Pako me saluer. Je ferme la porte, le sourire aux lèvres. Il est tellement adorable que je ne peux pas résister à répondre à son sourire.

- “Salut !”

J’aperçois le bracelet de l'Hospital à son poignet et je ne peux m’empêcher d’avoir le cœur qui se serre. Je n’aime pas l’idée de savoir que quelque chose est arrivé à ce petit ange. Je pose mon sac à l’entrée, ainsi que mes clés sur le meuble d’appoint, et me voilà qui va directement vers Pako.

Je suis là, vêtu simplement, d’un jean délavé et d’un sweet à capuche, concerne au pied, une tenue basique et qui est habituel pour moi. Je viens m’avoir au côté de Pako pour venir le prendre dans mes bras.  

- “Ça va mon ange ?... Alors comme ça, tu es venu à l’hôpital ? Ça va ?”

Je sais que s’il est rentré chez lui, c’est que tout va bien, mais je pose cette question à la fois pour savoir ce que récent Pako, mais c’est aussi à mon frère que je m’adresse.

- “Je suis désolé, je n’ai pas pu venir vous voir, je viens juste d’apprendre que vous êtes venu... Tout va bien ?”

Mes mains caressent les cheveux de Pako alors que mon regard se pose sur mon frère. Je suis inquiet, même si tout va bien, je me doute, je ne peux pas m’empêcher d’être stressé. Pako est la meilleure chose qui a pu arriver dans notre famille et je tiens à lui plus qu’à tout.

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Mon chef d'oeuvre:

" Lasagne party "

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Ce soir, le repas peut être de tout et n’importe quoi, ce qui m’intéresse dans l’immédiat, c’est que mon neveu va bien. Je me suis totalement inquiété quand Matteo Atinoli, mon supérieur m’a raconté qu’il avait soigné mon neveu. Je sais qu’il est l’un des meilleurs et que si Pako a pu rentrer chez lui, c’est que tout va bien, mais j’étais pressé de le serrer dans mes bras et d’entendre ce qui s’était passé.

D’ailleurs, à peine entré dans la maison de mon frère, je pose mes affaires comme si j’étais chez moi et me voilà direct dans le canapé, à le prendre dans mes bras. Pako aime faire des câlins et avec lui, j’adore ça. Bon, il est vrai que j’ai failli découvrir ce que cela aurait fait à sentir Matteo contre moi, mais c’est encore une réaction bizarre que j’ai eue envers lui. Mais là, je n’ai plus envie de penser à lui, mais à ce petit garçon aux magnifiques yeux azure, qui tout en étant collé à moi, regarde la bouteille de son père.

Je remercie mon frère qui m’amène à boire et je ne peux m’empêcher de rire à la grimace que Pako a fait en goûtant le tonic.

- “En voilà un qui n’aime pas ça ! Merci pour le soda !”

Une réaction allergique... Donc il faut prendre cela au sérieux, on ne sait jamais ce qui aurait pu d’enclencher une autre crise, donc faire des tests, c’est une très bonne solution. Je souris à mon frère et caresse la chevelure du petit ange.

- “J’ai discuté avec le docteur Atinoli  et c’est l’un des meilleurs. Je suis ravie que tu ailles bien. Et que tu as eu le bon réflexe Dylan ! Ça n’a pas dû être facile. Vous savez ce qui a déclenché cette première crise ? Il va falloir se méfier, s’il a un foyer allergique, il va falloir faire plus attention.”

Quand Pako parle de sa récompense pour avoir été sage, je ne peux m’empêcher d’être amusé par sa réaction. Je regarde mon frère comme pour lui dire “tu as cédé !” Mais en même temps, il est trop mignon et on ne peut rien lui refuser.

- “Donc on pourra faire une partie ce week-end. On se fera un parte contre ton père, j’suis sûr qu’on va gagner ! On fait équipe ?”

Je tends la main à mon neveu pour lui proposer de faire une alliance avec moi, mais je sais que choisir entre moi et son père, c’est quasiment impossible, mais je le propose quand même.

Je bois un peu de mon soda et je viens à rire quand Pako émet une idée à la hauteur de son imagination et ça m’amuse beaucoup.

- “Très bonne idée, mais là, ça va être compliqué si tu veux retrouver ton lit un jour !”

Je dis ça pour mon frère, sans pour autant porter de préjuger. Qu’ils dorment ensemble, je trouve ça touchant et je dis ça au cas où un jour, il aurait envie d’agrandir sa vie privée.  

- “Au fait, tu as besoin d’aide pour le repas de ce soir ?"

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Rien que l’idée que mon petit Pako est venir à l’hôpital m’a noué l’estomac, et même si Matteo m’a rassuré sur son état de santé, je regrette de ne pas l’avoir su pour venir lui faire un petit câlin et le rassuré. C’est mon seul et unique neveu et je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Je sais que mon frère est quelqu’un de bien, de sérieux et qu’il a agi comme il faut, mais je ne peux pas m’empêcher de m’être inquiété. Et ce soir, j’ai sûrement été imprudent sur la route, j’avais trop hâte d’arriver et de pouvoir le voir.

Les années passées à vivre avec mon frère et son fils encore plus jeune à l’époque, m’ont permis de me rassurer sur l’idée d’avoir un jour ma propre famille. Une famille peut conventionnel, pas forcément ce qu’on a essayé de m’apprendre durant des années. Loin de l’idée d’une mère et d’un père, et ma particularité, que ce soit mon HPI ou mon homosexualité m’avait fait croire que je n’aurais jamais droit au bonheur. Mais quand je vois cette bouille adorable, qui ressemble à mon frère étant jeune, me rassure.

- “Ah, j’ai eu une grosse journée !!! C’est épuisant !!! J’ai été réquisitionné pour recoudre que des patients, je sais que je suis doué pour ça, mais quand même...”

Je passe ma main dans les cheveux de mon petit ange et tout en souriant, je réfléchis à l’idée d’une nouvelle paire de basket. Je ne suis pas un sportif, mais j’aime les baskets et je ne rechigne pas à l’idée d’en avoir une nouvelle paire.

- “Si tu vois quelque chose de bien, tu peux me les prendre, je ne dis jamais non à une paire de basket ! À condition qu’elle ne soit pas rose à paillettes !”

Je porte mon verre à mes lèvres et j’écoute mon petit ange me parler de son futur sport. Je suis intrigué, mais vu son âge, c’est normal qu’il s’inscrive à des sports, mais je me doute que Dylan doive avoir du mal à se séparer ce petit diablotin, même pour quelques heures.

- “Oh ? Et c’est quoi comme sport ? Tu vas t’y mettre aussi ? Moi, j’aurais besoin de prendre du muscle, mais... je n’ai pas le corps fait pour ça... Je préfère jouer à la console !”

Je pose mon verre sur la table et je me laisse retomber dans le fauteuil. J’étire mes bras et sans prévenir, je viens attaquer mon neveu avec ma tête. Je sais que quand je suis avec lui, je suis comme un gamin, et je ne peux pas m’empêcher de l’attaquer et de rire comme un idiot.

- “Tu vas devenir un super monsieur muscles !!! Tu vas être plus fort que moi !!! Je suis jaloux !”

Après avoir taquiné mon neveu, je me redresse le sourire aux lèvres et je montre mes bras, comme pour lui montrer les muscles que je n’ai pas !

- “ Au fait Dylan, ça te dit d’aller au festival Western Legends Roundup, on embarque notre cowboy adoré bien sûr ! J'ai un jour de congés pile à ce moment-là, ça serait cool d’y aller ensemble. Sauf si tu as d’autres projets, je comprendrai bien sûr !”

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Je ne peux pas m’empêcher de rire en entendant Dylan se défiler dans le choix de mes futures baskets. En même temps, ce n’est pas sûr qu’il y aura quelque chose qui va leur plaire. Après je ne suis pas super compliqué, j’aime les vêtements confortables et ça vaut aussi pour mes chaussures. Je passe énormément de temps en basket ou converse, ce qui est pour moi, aussi confortable que les crocs que je porte à mon boulot. J’écoute mon neveu me parler du sport qu’il a choisi et je suis à la fois surpris par le choix et admiratif. Moi qui n’aime pas trop le contact avec les autres, c’est vrai que c’est un sport qui me conviendrait, mieux que la lutte ou le judo. Mais j'imagine bien le jeune enfant dans ce sport, mais pas forcément mon frère. Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à l’imaginer avec une épée en main, à jouer des pieds pour toucher son adversaire. Quoique, je ne le vois pas non plus faire du football... Je crois que je ne suis pas doué pour imaginer ce qu’il lui conviendrait. Et puis ce n’est pas à moi de décider, mais à lui et à Pako.

Moi, vu mon gabarit et ma particularité, je serais plus dans un sport intellectuel que physique. Et le sport sur console me convient parfaitement. Surtout quand je fais une partie avec mon neveu où on essaie d’écraser mon frère.

Je laisse Dylan gérer le repas et je ne résiste pas à jouer avec mon neveu. Il me donne toujours le sourire et c’est agréable d’être en sa compagnie. Je ne me rappelle pas un seul moment en sa présence ou je ne suis pas en train de sourire. On peut dire que depuis 8 ans, il est le soleil de ma vie et je n’aurai jamais imaginé cela un jour.

- “Bien sûr que je viendrais ! Je serais ton premier... Non deuxième supporter, car je me doute que tu aies déjà un fan. Chut il nous écoute !”

Je parle de mon frère, je sais qu’il sera le premier à être le supporter de Pako, et je m’en amuse, car le jeune enfant éclate de rire en comprenant que je parle de son père. Il hoche la tête en étant d’accord avec moi et comme deux gamins, on est là, notre doigt sur nos propres lèvres.

Chahutant avec Pako, on se redresse d’un coup quand Dylan parle du repas. Oh, je crois qu’on a toutes les deux faims. On dirait deux enfants affamés et c’est avec le sourire aux lèvres qu’on rejoint la cuisine.

- “Si ça ne change pas, y a toujours des concerts, une piste de danse, des jeux gonflable et barbe à papa, ce que je préfère ! Il y a pas mal d’animation sur plusieurs jours, mais je n’ai qu’un jour de dispo à ce moment-là.”

Avec Pako, on se retrouve vite à s’installer à table. J’ai rarement ses moments de convivialité, avec mon boulot, je suis un adepte des plats préparé et devant la télé, donc j’apprécie ces moments en famille.

Je remercie mon frère pour la serviette et je décide de servir tout en répondant.

- “Laisse, je vais servir ! Petit prince d’abord mum ?”

Un petit clin d’œil à mon voisin de table qui hoche la tête avec plaisir. Je m’occupe donc de le servir puis mon frère et enfin moi. Et tout en faisant attention à ce que je fais, je prends le temps de réfléchir et de répondre à propos de l’escrime.

- “C’est vrai que ça aurait été intéressant de faire du sport en même temps. Après, c’est sûrement complet, il te faudra attendre l’année prochaine ? Je ne connais pas ce sport, mais si c’est accessible à son âge, je me doute qu’il n’y a pas de risque. Ou du moins, c’est contrôler. Mais ne compter pas sur moi pour en faire. Je veux bien vous supporter, mais je ne suis pas assez sportif pour en faire.”

En même temps, je ne fais pas souvent du sport et ça pourrait me faire du bien, mais c’est toujours compliqué avec moi. Une fois les assiettes servis, je souhaite bon appétit je commence à manger.

- “En même temps, je ne sais pas quand j’aurais le temps de casé des heures de sport dans mes journées. C’est possible pour toi ? "