I can buy myself flowers - Lorelei

Mood - Outfit

Tapotant le rythme effréné d’une musique rock d’une main tandis que l’autre s’acharne à s’organiser, Lorelei fronce les sourcil devant son bloc note puisqu’elle peine à placer le passage des vétérinaires de la clinique de  @C.J Carter entre les livraisons pour le ranch et les visites de potentiels acheteur pour les poulains de l’année. S’ils ne partirons pas avant leur sevrage complet et que ce fut pendant longtemps là un sujet de discorde récurrent entre McKinley père et la squatteuse qu’était devenue sa belle-fille, force était d’admettre qu’elle était parvenue à aujourd’hui imposer huit mois grand minimum, dix au mieux, au lieux des classiques six qui lui fichait des airs valétudinaires aux joues, maintenant qu’elle était mère, quand elle entendait les juments désastreusement appeler leurs petits. Un peu trop impliquée pour une simple fleuriste dans les affaires McKinley, Lorelei aurait pourtant dû reprendre le ranch de sa propre famille mais avait préféré fuguer en volant la moto de papa. Elle avait aspiré aux grandes villes, ne s’était attardé en Utah que pour la compétition, et y était resté pour ce petit con de Thorne. Et la voilà, ancienne championne de barrel qui n’avait pu devenir pédiatre, accoudé à sa caisse pour optimiser au mieux le travail de toutes et tous. Le soupire achale pourtant ses feuilles lorsqu’elle vient à se souvenir qu’elle avait promis à Matt de pencher sur les mariages à faire dans l’année, parce qu’on ne croisait pas deux chevaux au piff et qu’en définitive, la génétique, c’était le dada de Lorelei McKinley. Se redressant pourtant net lorsque piaule la clochette de l’entrée, la née Addams se rappelle qu’elle se doit ici aussi de travailler. Elle n’a pas prit le temps de regarder l’heure ainsi avachi sur son carnet et ne la réalise qu’une fois que la voix de Slade se heurte au mot “fermeture”. Déjà ?. Si la moue se pince autour du fait qu’elle s’estime avoir “honteusement musardé” puisqu’elle avait des attente toujours un peu irréaliste quand s’agissait de sa propre productivité, le regard gagne bien vite en douceur quand se propose à elle la perspective de manger.

-Et je n’ai rien avalé en partant, donc on finira bien cette troisième part va ! L’invitant d’une main avenante à se poser, elle progresse jusqu’à la porte pour tourner le panneau d’ouverture et verrouiller la porte. Fermer deux minutes en avance ne la tuera pas, et il faut dire qu’elle était bien moins impliqué auprès des plantes qu’auprès des McKinley. “Avoue que tu viens seulement profiter de ma clim’ et la fraicheur qu’apporte les plantes. En même temps, on crame moins ici qu’à la maison.” Lance t’elle dans un sourire tout en débarrassant le carton de bébé succulentes qui attendaient sagement d’être exposée. Elle n’est pourtant pas dupe sur le fait que le dernier des frères McKinley a certainement plus besoin de compagnie qu’il n’aime le vocaliser. Surtout après la mort d’Olivia. La réminiscence pince le coeur de la brune qui ne dit pourtant mot et invite au contraire son cadet à approcher pour lui caler un baiser qui claque sur la joue en guise de salut. Aucun n’y échappe en dépit des protestations et s’il est vrai que la née Addams a mit un certain temps à prendre ses marques puisqu’elle arguait il y avait encore peu avant le mariage qu’elle était “juste le plan cul de Thorne” et vice versa, que jamais il n’y aurait plus entre eux, force était d’admettre qu’une fois installée elle avait fait ses griffes un peu partout. A commencer sur le coeur de la meute McKinley. Il faut dire qu’elle était affreusement territoriale, Lorelei. A moins que ce ne soit là son besoin rendu viscéral de ne pas abandonner Slade à la déréliction.
-A moins que tu ais eu la flemme de partager la table avec la paperasse étendue de mon mari borné ? Il est encore rentré avec une tonne de dossier hier soir en dépit de son jour de congé. Je lui ait que si je voyais le moindre dossier de divorce traîner à mon retour, je les brulait. Et elle était assez cinglée pour véritablement le faire, et @Thorne McKinley le savait ; la dernière fois qu'il s'était essayé à badiner sur le sujet alors qu'elle s'apprêtait à mettre la table, elle s'était saisit si habilement de son travail qu'il était évident qu'elle l'aurait jeté dans l’abreuvoir le plus proche si on n'avait pas affronté son regard fauve pour tenter de sauver les heures supplémentaire et ramenée à la maison pour l'aîné des McKinley.

@Slade McKinley

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Furetant avidement au dessus des mets présentés, Lorelei range une mèche derrière son oreille pour ne dévoiler qu’un peu mieux la malice nichée au coin de son sourire. Trahir la nitescence singulière de son regard, comparable à celle des fées les plus farceuses. C’est qu’elle aime s’entendre dire qu’elle ne serait pas la plus vive à brûler des dossiers aussi épais qu’ils étaient infâmes puisqu’ils n’avaient en rien leur place au foyer. “Une hérésie !” Arguerait  @Thorne McKinley puisque sa femme la première organisait les livraisons de foin depuis sa boutique florale. Peut être, oui, mais au moins avait-elle la décence de ne pas de trainer tout ça jusqu’au bord de leur lit. La frénésie de l’avocat était telle qu’un soir, plissant les yeux suspicieusement devant la moue arboré par son mari, Lorelei avait fini à quatre patte pour s’assurer qu’il n’avait pas odieusement planqué à la vas vite le dossier qui lui retournait les neurones sous le lit à l’instant même où il avait entendu sa femme revenir. Elle n’avait rien trouvé, mais s’était rendu compte avoir été flouée de la plus odieuse des manières lorsqu’au petit jour elle avait vu Thorne sortir du tiroir de la table de chevet un dossier aux allures d’Atlas. Elle en avait tiré la gueule toute la journée et avait fermé la porte de leur chambre à clef avec pour seul mot, placardé sur la porte, “imprime de quoi constituer un dossier de divorce”. Si elle l’avait tout juste pensé une seconde, elle l’avait tout de même contraint à dormir sur le canapé ce jour-là histoire de lui faire comprendre que quelque mot doux soufflé à son oreille ne suffirait pas à la faire ronronner ; elle était fâchée. Terriblement fâchée. Et avait réitéré ce fait le soir venu puisque, après avoir servi le repas à tout le monde, elle avait posé une boîte de haricot rouge sur l'assiette vide de l'aîné des McKinley dans “Tu te démerde.” qui aurait fait pâlir un ours truculent.

Soupirant devant la réminiscence quelle s'était juré ce jour-là de devenir cenobite ou d’aller planter des curcubitacé en plein désert, Lorelei engouffra entre ses lèvres un rouleau de printemps avant d’achaler le reste des paquets alors même qu’elle n’avait pas même engloutit le premier. La question de Slade la figea pourtant sur place, une main portée sur le papier craft et l’autre tenant le reste de son rouleau de printemps tout juste entamé. “Mmh ? Ca va ! ”  Jacta t’elle avant de daigner avaler et méticuleusement nettoyer ses mains sous une serviette.  @Matthew McKinley  lui avait déjà demandé pourquoi il y avait un lama, puis c’était le regard de  @Kaitlyn McKinley  au détour d’un box puisqu’elle venait de le croiser, et enfin ça avait été le tout nouveau maréchal ferrant puisqu’elle avait baladé Serge au bout d’une longe quand celui-ci officiait. Nul doute que  @Cassian Strzelczyk  l’avait cru folle quand elle lui avait demandé s’il travaillait également sur les chèvres et camélidé.  @C.J Carter -la vétérinaire- avait été moins surprise puisque cela faisait un trimestre entier que la McKinley lui posait des questions sur les lamas à chacune de ses venues. “Et bientôt des lamas ; c'est des animaux grégaires et je ne peux faire cohabiter Serge éternellement avec les poney.” Le reprit-elle sans complexe, avant de finalement daigner lui répondre. “Monsieur Blackwood est mort et son fils ne reprendra pas la ferme, il change d'Etat ; il revend donc ses animaux et ne trouvait personne pour son lama.” et si Blackwood était un piètre éleveur et qu'aucun de ses chevaux ne valait véritablement le coup, force était d'admettre que Lorelei s'était laissé saisir par le désarroi de son fils tout juste âgé de vingt ans et revenu à Kanab pour cette sombre occasion. C'est que Blackwood père n'avait jamais été un homme très recommandable et que le fils s'était enfuit dès qu'il l'avait pu. Cet écho à sa propre histoire avait sans doute piqué le coeur de la brune quand, accueillant le morveux dans sa boutique quand il lui avait soufflé ne pas vouloir retourné à la ferme, elle lui avait donné une liste de potentiel acheteur pour les chevaux et des conseils pour les vendre à juste prix. S'ils n'étaient plus éduqués depuis belle lurette et certain était grandement amaigrit, il y avait dans le lot certaines montures qui détonnaient et qu'on tenterait de racheter pour une bouchée de pain en prenant appuis sur l'inexpérience et le malheur du jeune homme. Ainsi était-il parvenu à revendre bon nombre des Bête qui composait la ferme, mais lui et Lorelei s'étaient retrouvé un peu con en passant devant la dernière lubie de Blackwood père : un foutu lama. Et si la Mckinley était resté fortement dubitative devant cette acquisition, force était d'admettre qu'à force de s'y intéressé elle s'en était grandement amusé.

-Il avait un chouette tempérament, n'était pas moche, je me suis donc dite "pourquoi pas". Les lamas ayant un poil hypoallergénique je me suis dite qu'il serait plus indiqué que certain chevaux pour faire de la médiation animale.

Parce que si ce n'avait jamais été la vocation première de Lorelei, le fait d'éduquer Hazel et l'aider à gérer son handicap au travers des animaux avait convaincu la McKinley de travailler certain de ses chevaux en ce sens. Tout ceux qui lui était propre, à dire vrai. “En plus, vu que j'ai été le chercher à cheval, sa simple vision a attiré la curiosité de certaine personne et j'ai pu ainsi caler des visites d'achat pour les poulain de l'année comme ça.” Et McKinley père aurait certainement hoché la tête derrière son épaule dans un "c'est bien gamine" puisqu'en dépit de son franc parlé et de ses compétences de sociabilisation parfois plus proche du puma que de l'humain civilisé, Lorelei avait définitivement la fibre des affaires.

-Et toi du coup. Ca va ?
@Slade McKinley